• Sainte Pauline, fondatrice de la congrégation des petites sœurs de l'Immaculée Conception († 1942)

     
     

    Sainte Pauline († 1942)

    fondatrice de la congrégation des petites sœurs de l'Immaculée Conception

      

    Sainte Pauline, fondatrice de la congrégation des petites sœurs de l'Immaculée Conception († 1942)

     

    Sainte Pauline du Cœur Agonisant de Jésus, ou plus simplement Sainte Pauline (Vigolo Vattaro, 16 décembre 1865 —São Paulo, 9 juillet 1942) est une religieuse italo-brésilienne canonisée le 19 mai 2002 par le pape Jean-Paul II.

    Biographie

    image illustrative de l’article Pauline du Cœur Agonisant de Jésus

     Pauline du Cœur Agonisant de Jésus

     

    Amabile Lucia Visintainer naît en Italie en 1865 dans une famille pauvre avant d'immigrer vers le Brésil à l'âge de 10 ans avec ses parents, comme de nombreux autres habitants de la région de Trente.

    Ils s'établissent à Nova Trento dans l'État de Santa Catarina.

    Enfant, elle participe au service de la messe dans sa paroisse et, en 1895, elle prononce ses vœux, devient Sœur Pauline du Cœur Agonisant de Jésus et participe à la création de la Congrégation des Petites Sœurs de l'Immaculée Conception.

    En 1903, elle quitte Nova Trento et s'installe dans le quartier d'Ipiranga, à São Paulo, pour s'occuper des orphelins et desesclaves abandonnés.

    À partir de 1918, elle se retire de la vie publique pour se consacrer à la prière et à la contemplation.

    Dès 1938, elle connaît de sérieux problèmes de santé dus à ses crises de diabète qui lui valent une amputation du bras droit.

    Aveugle les derniers mois de sa vie, elle décède le 9 juillet 1942.

    Béatification et canonisation

    Elle est béatifiée en 1991 par le pape Jean-Paul II à l'occasion de son passage à Florianópolis.

    Elle est finalement canonisée le 19 mai 2002, toujours par Jean-Paul II, et reçoit officiellement le nom de Sainte Pauline du Cœur Agonisant de Jésus (Santa Paulina do Coração Agonizante de Jesus, en portugais).

    Source

     

    Amabile Lucia Visintainer naît en 1865 à Vigolo Vattaro (dans la province de Trente, au nord de l'Italie).

    Sa famille est catholique pratiquante, très pauvre comme beaucoup d'autres à cette époque et il se produit une émigration massive. Amabile a 10 ans en 1875 quand sa famille part pour le Brésil et s'installe dans l'État de Sainte Catherine où surgit une nouvelle ville appelée aussi Vigolo, et englobée par la suite dans la commune de Nova Trento.

    Très tôt Amabile participe à la vie de la paroisse: catéchisme, visite aux malades, entretien de la chapelle.

    A 25 ans, en 1890, avec l'aide d'une amie, elle s'occupe d'une malade atteinte du cancer, et ses parents l'autorisent, pour la soigner, à aller habiter avec son amie dans une vieille maison.

    C'était le 12 juillet 1890 ; cette date est considérée comme la date de fondation de ce qui fut la première congrégation religieuse née au Brésil.

    En 1895, le petit groupe qui n'a pas tardé à se former autour d'Amabile est approuvé officiellement et reçoir le nom de "Petites Sœurs de l'Immaculée Conception".

    Au mois de décembre de la même année, elles prononcent leurs vœux religieux et Amabile prend le nom de Sœur Paolina de Coraçao Agonizante de Jesus (Sœur Pauline du Cœur agonisant de Jésus).

    Sa sainteté de vie et son zèle apostolique suscitent de nombreuses vocations malgré leur très grande pauvreté.

    En 1903, Mère Paolina est élue Supérieure générale 'ad vitam'.

    Elle ouvre à Ipiranga de Sao Paolo, une Maison pour des enfants d'esclaves devenus orphelins et pour les vieux esclaves abandonnés.

    Elle quitte Nova Trento pour s'occuper de cette œuvre. D'autres Maisons s'ouvrent.

    Lors du chapItre général de 1909, elle est destituée de sa fonction de Supérieure générale par l'archevêque de Sao Paolo.

    Mère Paolina tombe aux pieds de l'archevêque et se déclare prête à servir la Congrégation 'comme une subordonnée'.

    L'archevêque la prend au mot et déclare à la fin du chapitre qu'elle devra vivre et mourir comme une subordonnée : ce qui arriva.

    En 1918, elle revient à la Maison Mère d'Ipiranga où elle restera jusqu'à sa mort, partageant sa vie cachée entre la prière et le soin aimant des Sœurs infirmes.

    Elle déclare à son directeur spirituel qu'elle ressent si intimement la présence de Dieu en elle qu'il lui paraît impossible de la perdre et cela la remplit d'une joie indescriptible.

    En 1933 arrive de Rome le décret d'approbation (ou 'décret de louange') de l'Institut, décernant à la Mère Paolina le titre de "vénérable Mère fondatrice".

    A partir de 1938 commencent les problèmes de santé dus au diabète. Elle est amputée du bras droit et devient aveugle.

    Elle meurt en 1942 à la Maison Mère d'Ipiranga. "Être pour les autres", tel fut le motif principal de sa vie.

    Mère Paolina est la première canonisée du Brésil, ce grand pays évangélisé depuis 500 ans.

    Source

    Fête le 9 juillet.

    En savoir plus :

    http://www.vatican.va/news_services/liturgy/2002/documents/ns_lit_doc_20020519_paulina_en.html

     

     

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