• Sainte Macre, martyre à Fismes († v. 287)

     

     

    Sainte Macre († v. 287)

    martyre à Fismes

     

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    Par le maître verrier Jacques Simon

    Par Gérald Garitan — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=141547752

     

    Macre est une chrétienne martyrisée au Mont-d'Origny (Aisne), vers 287 sous le préfet Rictovaire (Rictius Varus) lors de persécutions du temps de Dioclétien.

    Elle est reconnue sainte par l'Église catholique.

    C'est la patronne des villes de Fismes, Fère-en-Tardenois et Longueval-Barbonval.

     

    Biographie

    Jeune fille venella virguncula sous Rictievare, elle fut fouetté, soumise au feu puis jetée en prison après avoir été mutilée. Elle en fut extraite pour être de nouveau mise au supplice en un lieu appelé litia, une île formée par la confluence de la Vesle et de la Nore et y rendre l'âme le 6 janvier.

    Iconographie

    Ses représentation montrent sa nudité du temps de son martyre, le feu qui l'a brûlé et les charbons ardents qui la firent souffrir.

    Elle a pour attributs : des tenailles qui lui ont mutilé les seins, les verges qui lui ont déchiré le corps et une palme de victoire.

    Reliques

    Image illustrative de l’article Sainte Macre

     Reliquaire de Macre (Église Sainte-Macre de Fismes)

    Par G.Garitan — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=38681469

     

    Elle fut enterrée sur place puis son corps fut déplacé à Fismes dans une église bâtie par Dangulf cinq centd ans plus tard.

    Plusieurs lui sont dédiées, outre celle de Fismes, une à Fère-en-Tardenois, une à Longueval.

    En 1389, l'archevêque de Reims a pris un radius pour Ferre-en-Tardenois et un morceau du fémur pour Longue-Val, une omoplate pour son église de Bourgueil en Anjou.

    Fête

    Sa fête est le 6 janvier, anniversaire de sa mort.

    Institution Sainte-Macre de Fismes

    L'institution Sainte-Macre de Fismes, établissement catholique d'enseignement, a été fondée en 1892 par la Communauté religieuse de sœurs appelées " Les sœurs de Sainte Chrétienne ".

    Fondée en 1807, par Madame de Méjanès, la mission de cette congrégation était celle de l'instruction gratuite des enfants et le service des pauvres.

    Ce fut le 16 août 1892 que la sœur supérieure de Metz envoya deux sœurs pour la création du collège de garçons : le collège Sainte-Macre.

    La mise en service de cet établissement se fit en octobre 1892, par décision de l'Autorité Diocésaine de l'époque, comme succursale de l'Institution Notre-Dame de Rethel.

    L'abbé Morigny fut nommé supérieur, directeur de l'Institution Sainte-Macre. Depuis, de nombreux élèves sont passés par l'Institution Sainte-Macre.

    Aujourd’hui encore, le Collège Sainte-Macre continue à scolariser des enfants de Fismes, mais aussi des villages périphériques de la Marne, de l’Aisne et de la vallée de l’Ardre.

    L'institution Sainte-Macre a été dirigée par des prêtres dont l'abbé Piècevaux, puis par d'autres directeurs laïcs dont M. Vasseur, M. Carn ,Mme Boissel et depuis 2003 par M. Bianco.

    Le collège Sainte-Macre et l'école Sainte-Chrétienne appartiennent aujourd'hui au même ensemble scolaire sous tutelle diocésaine.

    Source :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Macre

     

     

    À Fismes en Champagne, sur le territoire de Reims, sainte Macre, martyrisée sous le préfet Rictovaire durant la persécution de Dioclétien.

    Gravement mutilée, elle mourut dans sa prison.

    Au propre du diocèse de Reims, on fête le 6 janvier Sainte Macre, vierge et martyre, jeune chrétienne de Reims, martyrisée à Fismes vers l'an 300.

    A l'intérieur de l'église de Fismes, il y a deux statues de sainte Macre.

    On la représente en général avec des tenailles à la main.

    "On dit que ce fut sous Rictius-Varus, préfet du prétoire, que sainte Macre, vierge, remporta la couronne du martyre.

    Elle souffrit dans l'île que forme la Nore en tombant dans la Vesle, près du lieu où est présentement la ville de Fîmes, au diocèse de Reims.

    Les auteurs sont partagés sur le jour de sa mort; les uns la mettent au 6 Janvier, et les autres au 2 ou au 3 Mars.

    Son corps fut enterré auprès de l'endroit où elle avait été martyrisée. On le transféra depuis à Fîmes, et on le déposa, sous le règne de Charlemagne, dans une église magnifique qu'un nommé Dangulfe avait fait bâtir sous l'invocation de la Sainte.

    Il s'opéra divers miracles dans cette église, ainsi que dans une autre où les reliques de sainte Macre avaient été d'abord déposées.

    L'église de la Fère en Tartenois au diocèse de Soissons, porte le nom de notre sainte martyre."

    Source : Vies des pères des martyrs et des autres principaux saints Par Alban Butler, Godescard

    En savoir plus :

    http://www.fismes.fr/?histoire-patrimoine-et-tourisme/histoire.html

     

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