• Sainte Julienne de Nicomédie, Martyre en Bithynie (4ème s.)

     
     

    Sainte Julienne de Nicomédie (4ème s.)

    Martyre en Bithynie

     

    Sainte Julienne de Nicomédie, Martyre en Bithynie (4ème s.)

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    Sainte Julienne est une vierge et martyre vivant au début du IVe siècle à Nicomédie, capitale de la Bithynie.

    D'après la Légende dorée, Julienne était fiancée au préfet de Nicomédie, mais refusait de s'unir à lui tant qu'il resterait païen.

     

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    Sainte Julienne de Nicomédie par Abraham van Merlen (1579-1660)

    Par Susandom — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=95614494

     

    Son propre père la fit donc battre et la livra au dit préfet éconduit, qui la fit fouetter puis suspendre par les cheveux, avant de lui faire verser sur la tête du plomb en fusion, puis, comme cela était sans effet, de l'enchaîner et de la jeter en prison.

    Là, elle vainc par la prière un démon qui tente de la persuader de sacrifier aux dieux.

    Le préfet la fit ensuite écarteler, mais un ange la guérit, et ce prodige permit la conversion d'un grand nombre de personnes.

     

    Sainte Julienne de Nicomédie, Martyre en Bithynie (4ème s.)

     

    Le préfet lui fit alors prendre un bain de plomb fondu, qui parut à la sainte être un bain d'eau tiède. Il la fit donc décapiter.

    D'après la Légende, le fiancé éconduit et violent serait mort peu de temps après, noyé dans une tempête.

    Naples, où son culte était très important au Moyen Âge, aurait reçu ses reliques en 1207.

    Fête : 16 février, et le 21 décembre en Orient.

    Source : 

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Julienne_de_Nicom%C3%A9die

     

    Julienne qui avait été fiancée à Euloge, préfet de Nicomédie, ne voulut s'unir à lui qu'à la condition expresse qu'il recevrait la foi de J.-C. Son père la fit dépouiller, et frapper rudement, puis il la livra au préfet.

    Celui-ci dit à sa femme : « Ma très chère Julienne, pourquoi  m’as-tu trompé au point de me renier de cette façon ? »

    Elle lui répondit : « Quand tu adoreras mon Dieu, j'acquiescerai à tes désirs, autrement tu ne seras jamais mon maître. »

    Le préfet lui dit : « Ma maîtresse, je ne puis faire cela, parce que l’empereur me ferait couper la tête. »

    Julienne reprit : « Si tu crains de la sorte un empereur mortel, comment veux-tu que je ne craigne pas un empereur qui est immortel ? Fais tout ce que tu veux, mais tu ne pourras pas me surprendre. »

    Alors le préfet la fit très durement frapper de verges, et pendre par les cheveux pendant un demi-jour, puis il ordonna de lui verser sur la tête du plomb fondu.

     

    Sainte Julienne de Nicomédie, Martyre en Bithynie (4ème s.)

     

    Ce tourment, ne lui ayant fait aucun mal, il l’enchaîna et l’enferma dans une prison : Le diable la vint trouver sous la figure d'un ange, et lui dit :

    «Julienne, je suis l’ange du Seigneur qui  m’a envoyé vers vous afin que je vous exhorte à sacrifier aux dieux, pour que vous ne soyez pas si longtemps tourmentée et que vous ne mouriez pas dans des supplices si cruels. »

    Alors Julienne se mit à pleurer et elle pria en disant : « Seigneur mon Dieu, ne me laissez pas périr ; mais faites-moi connaître quel est celui qui me donne de semblables conseils. »

    Une voix se fit entendre à elle et lui dit de se saisir de lui, et de le forcer à confesser qui il était.

    Quand elle l’eut tenu et qu'elle lui eut demandé qui il était, il lui dit qu'il était le démon et que son père l’avait envoyé pour la tromper.

    Julienne lui dit : « Et qui est ton père ? »

    Il répondit : « C'est Beelzébuth qui nous fait commettre toute sorte de mal, et nous fait fouetter rudement, chaque fois que nous avons été vaincus par les chrétiens ; aussi je sais que je suis venu ici pour mon malheur, parce que je n'ai pu te dompter. »

    Entre autres aveux, il dit qu'il était principalement tenu loin des chrétiens quand on célébrait le mystère du corps du Seigneur, comme aussi dans le moment des prières et des prédications.

    Alors Julienne lui lia les mains derrière le dos et le jetant par terre, elle le frappa très durement avec la chaîne qui lui servait de lien.

    Le diable poussait des cris et la priait en disant : « Madame Julienne, ayez pitié de moi. »

    Sur ces entrefaites le préfet, fit tirer Julienne de prison, et en sortant elle traînait derrière elle le démon lié ; or, celui-ci la priait en disant :

    « Ma dame Julienne, ne me rendez pas davantage ridicule ; je ne pourrai plus désormais avoir le dessus sur qui que ce soit : on dit les chrétiens (305) miséricordieux et vous n'avez aucune miséricorde pour moi. »

    Elle le traîna ainsi à travers toute la place et ensuite elle le jeta dans une latrine.

    Arrivée en présence du préfet, elle fut étendue sur une roue, d'une manière si brutale que tous ses os furent disloqués et que la moelle en sortait, mais un ange du Seigneur brisa la roue et la guérit en un instant.

    Ceux qui furent témoins de ce prodige crurent et furent décapités, les hommes au nombre de cinq cents et les femmes de cent trente.

    Sainte Julienne de Nicomédie, Martyre en Bithynie (4ème s.)

     

    Après quoi Julienne fut jetée dans une chaudière pleine de plomb fondu ; mais le plomb se changea en un bain tempéré.

    Le préfet maudit ses dieux, de ne pouvoir punir une jeune fille qui leur infligeait une si grande injure.

    Alors il ordonna de lui couper le cou.

    Comme on là conduisait à l’endroit où elle devait être exécutée, le démon, qu'elle avait battu, apparut sous la figure d'un jeune homme et criait en disant : « Ne l’épargnez pas, parce qu'elle a méprisé vos dieux et qu'elle  m’a frappé cette nuit avec violence ; rendez-lui donc ce qu'elle a mérité. »

    Or, comme Julienne levait les yeux pour voir quel était celui qui parlait de la sorte, le démon s'écria en prenant la fuite : « Hélas! hélas ! que je suis misérable ! je pense encore qu'elle veut me prendre et me lier. »

    Après que sainte Julienne eut été décapitée, le préfet fut englouti au fond de la mer dans une tempête avec trente-quatre hommes. Leurs corps, ayant été vomis par les flots, furent dévorés par les bêtes et les oiseaux.

    Source : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/045.htm

    En savoir plus :

    http://nouvl.evangelisation.free.fr/julienne_de_nicomedie.htm

     

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