• Sainte Berlinde, religieuse belge († 702)

     
     

     

    Sainte Berlinde († 702)

     religieuse belge

     

    Image illustrative de l'article Berlinde de Meerbeke

     Sainte Berlinde, moniale et ermite

     

     

    Sainte Berlinde (ou Berlende), née à une date inconnue et décédée à Meerbeke (Belgique) entre 936 et 941, est une religieuse ermite brabançonne.

    Liturgiquement elle est commémorée (localement) le 3 février.

    Vie de sainte Berlinde

    La Vita S. Berlendis est un écrit d’Hugues de Fosses qui date des environs de 1050.

    Il est difficile d’en séparer les éléments biographiques certains des légendes qui sont attachées à la personne de Berlinde.

    Berlinde serait la fille d’Odelard, un comte du ‘Pagus de Brabant’ du temps de Wigéric, duc de Lotharingie.

    Sa mère serait la sainte Nona de Meerbeke, une cousine de saint Amand.

    Berlinde aurait été déshéritée par son père, un lépreux qui se serait fâché de voir que les siens lavaient sa tasse après qu’il l’eut utilisée.

    Dans un accès de colère il transfère tous ses biens à l’abbaye de Nivelles.

    Déshéritée, Berlinde doit se réfugier dans un monastère de Moorsel (Flandre orientale).

    Odelard, fut peut-être un seigneur de guerre au service du duc Wigéric de Lotharingie (mort en 922 ou 923).

    Il serait mort entre 919 et 924.

    À la mort de son père Berlinde serait revenue à Meerbeke, y vivant comme religieuse ermite (ou recluse ?) avec des compagnes dans l’église Saint-Pierre (fondée par son père) et est morte probablement entre 936 et 941, 17 ans après la mort de son père.

     Éditions de la Vita S. Berlendis

     

     

    La chapelle Sainte-Berlinde, à Meerbeke

    Par Henxter — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=28665860

    Culte

    Iconographiquement sainte Berlinde est généralement représentée en moniale bénédictine tenant un calice à la main, une probable référence à l'incident de la tasse de son père lépreux.

    Elle est vénérée dans l'église paroissiale de Meerbeke, village où se trouve également une chapelle publique qui lui est dédiée.

    Source :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Berlinde_de_Meerbeke

     

     

     

    Sainte Berlinde, religieuse belge († 702)

     

    Berlinde († 702), ou Berlende ou Bellaude, ainsi que Nona et Celsa, moniales à Moorsel près d'Alost en Flandre-Orientale (dans la Belgique actuelle), puis au monastère de Meerbeke.

    Elle est fêtée le 3 février.

    Après quelques démêlés avec son père, elle entra au monastère de Moorsel près d'Alost (dans la Belgique actuelle) puis au monastère de Meerbeke où sa vie ascétique la fit considérer comme une sainte. 

     

    BERLENDE (Sainte), née à Meerbeke, près de Ninove, et y décédée vers l’année 700.

    C’est une des saintes les plus vénérées, les plus populaires de la Flandre, et à ce titre, son nom mérite de figurer ici.

    Son père, Odélard, gouvernait, en qualité de comte, tout le pays situé entre Anvers et Condé sur la rive droite de l’Escaut, et faisait sa résidence ordinaire dans le village où la sainte vit le jour.

    Sa mère, qui portait le nom de Nona, était la sœur de saint Amand.

    Après la mort de celle-ci, Berlende se dévoua entièrement à son père Odélard, surtout pendant une grave maladie dont il fut atteint et qui dégénéra peu à peu en lèpre.

    Après lui avoir donné ces preuves éclatantes de sou amour filial, elle obtint comme récompense des soins qu’elle lui avait prodigués, la faveur de pouvoir se consacrer à Dieu et se retira dans le monastère de Moorsele, près d’Alost.

    A la mort d’Odélard, elle obtint de ses supérieures l’autorisation d’aller lui rendre à Meerbeke les honneurs de la sépulture et elle comptait, après s’être acquittée de ce devoir, retourner à Moorsele, lorsqu’elle apprit que, pendant son absence, les Normands avaient saccagé et incendié le monastère où elle s’était d’abord vouée au Seigneur.

    Sur les instances de ses sujets, elle résolut alors de se fixer à Meerbeke dans la maison paternelle.

    Elle y réunit autour d’elle quelques compagnes, et se livra, avec elles, au service de Dieu et à la pratique des œuvres de charité.

    Elle visitait les malades, et portait des secours aux pauvres et aux malheureux.

    Autant elle était charitable pour les autres, autant elle se montrait sévère et rigide pour elle-même.

    D’après Hérigère, son biographe, elle mena, pendant dix-sept ans, une vie toute de privation.

    Sentant alors sa fin prochaine, elle se prépara courageusement à la mort, qui arriva le troisième jour de février vers l’année 700.

    Son corps fut enseveli dans l’église de Meerbeke auprès de ceux de ses parents.

    Les fidèles accoururent de tous les côtés pour honorer la tombe de la sainte ; et l’on rapporte que plusieurs obtinrent, par son intercession, des faveurs extra-ordinaires.

    Le corps de Berlende fut levé de terre trente ans après sa mort, et renfermé dans une châsse, qui est encore aujourd’hui l’objet de la vénération des fidèles.

    Source

     

     

     

    ← Retour (Les saints par ordre alphabétique) 

    ← Retour (Le calendrier des saints)