• Saint Syméon le Théodoque (1er s.)

     
     

     

    Saint Syméon le Théodoque (1er s.)

     

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     Syméon, peint par Alexey Yegorov (1830-1840)

     

     

    Syméon ou Siméon ou encore Simon est un personnage de l'Évangile selon Luc qui apparaît lors de la Présentation au Temple de Jésus de Nazareth.

    Il avait été averti par le Saint-Esprit qu'il ne mourrait pas avant d'avoir vu le Christ.

    Il chante un cantique d'action de grâce, le Nunc dimittis, et annonce à Marie qu'elle connaîtra la souffrance.

    Il est commémoré le 3 février selon le Martyrologe romain.

    Mention dans l'Évangile de Luc

    « Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : " Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël ". Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : " Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction et toi, ton âme sera traversée d’un glaive : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre " » (Luc 2, 22-35 - trad. Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophones).

    Source :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Sym%C3%A9on

     

    Selon une tradition rapportée par d'anciens chroniqueurs, le juste et saint vieillard Syméon, originaire d'Egypte, aurait été choisi, au temps du pharaon Ptolémée Philadelphe (285-246 avant J.C.), parmi les Soixante-Dix sages hébreux qu'on avait chargé de la traduction en grec de la Bible hébraïque, pour traduire le livre du Prophète Isaïe.

    Lorsqu'il parvint au fameux passage où le Prophète annonce la naissance virginale du Christ, en disant : « Voici, la Vierge est enceinte, elle va enfanter un fils et elle lui donnera le nom d'Emmanuel » (Isaïe 7:14)

    Tout embarrassé, il prit un canif pour gratter le mot vierge et le remplacer par celui de jeune femme.

    Mais à ce moment un Ange de Dieu lui apparut et l'empêcha de modifier le texte sacré, en lui expliquant que ce qui lui semblait impossible était en fait une Prophétie sur la venue en ce monde du Fils de Dieu et, pour confirmer ses dires, il lui promit qu'il ne verrait pas la mort tant qu'il n'aurait pas vu et touché le Messie né de la Vierge.

    Lorsqu'après de très longues années le Christ fut amené par la Très Sainte Mère de Dieu dans le Temple de Jérusalem, l'Esprit de Dieu révéla au vieillard Syméon que le temps de la réalisation de la promesse était arrivé.

    Il accourut au Temple et, prenant l'Enfant dans ses bras, il put dire à Dieu de tout son cœur : « Maintenant, ô Maître souverain, Tu peux laisser Ton serviteur s'en aller en paix selon Ta parole, car mes yeux ont vu Ton Salut... » (Luc 2:29).

    Effectivement, il s'endormit en paix, quelques jours plus tard.

    Ses Reliques étaient vénérées à Constantinople, dans l'église Saint-Jacques, construite au temps de l'empereur Justin.
     

    La Prophétesse Sainte Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser, était âgée de quatre-vingt-quatre ans.

    Après la mort prématurée de son époux, elle avait passé toute sa vie dans le Temple,» dans l'espérance de l'avènement du Sauveur.

    Si le vieillard Syméon était la figure vivante du vieil Israël, de l'Ancienne Alliance, qui attendait la venue du Messie pour disparaître et laisser la place à la lumière et à la vérité de l'Evangile, Sainte Anne représentait, quant à elle, le modèle des saintes veuves, des vierges et des moines, qui se détachent de tout soucis du monde pour demeurer en permanence dans le Temple du Seigneur, en offrant leurs jeûnes, leurs hymnes et leurs prières, dans l'attente ardente de la venue du Sauveur.

    Et quand, comme Anne et Syméon, ils auront vu des yeux de leur coeur et touché par leurs sens spirituels le Christ venu habiter en eux, ils annonceront alors à tous les hommes, avec joie et assurance, que le Sauveur ne cesse de venir en ce monde : « Lumière pour éclairer les nations et gloire d'Israël son peuple » (Luc 2:32).

    1. Cette tradition a une valeur plus symbolique que réelle, puisqu'elle suppose que Syméon avait atteint au moins l'âge de 270 ans à l'avènement du Sauveur. Elle est rejetée par Saint Nicodème et la plupart des Pères, nous la transmettons cependant ici, car elle évoque de manière imagée l'interprétation orthodoxe de cette Prophétie d'Isaïe, si déformée par l'exégèse rationaliste. Selon d'autres, Syméon aurait été le fils d'Hilèl et le père de Gamaliel, le très sage maître de Saint Paul (Actes 22:3). La tradition la plus autorisée rapporte cependant qu'il n'était ni Prêtre, ni pharisien, mais un homme juste et pieux, âgé de 112 ans.

    Source :

    http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsfevrier/fev03.html

     

     

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