• Saint Perpète de Maestricht, Evêque de Maestricht († v. 620)

     

     

    Saint Perpète de Maestricht († v. 620)

    Évêque de Maestricht

     

    Saint Perpète de Maestricht, Evêque de Maestricht († v. 620)

     

    Saint Perpète (ou saint Perpétue), né au (début VIIe siècle apr. J.-C.), et décédé le 4 novembre 617 à Dinant (Belgique), est le 23e évêque de Tongres-Maestricht et patron de la ville de Dinant. (Régionalement) il est liturgiquement commémoré le 4 novembre.

     

    Biographie

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    Par Ad Meskens — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=45908943

     

    Très peu est connu de la vie de saint Perpète. Ce que l’on en raconte est largement légendaire et provient de source tardive. Aucun fait établi n’est connu sur sa vie.

    Fils d’un comte d’Ostierne, Perpète serait né à Dinant (aujourd’hui en Belgique). Et aurait été évêque de Maastricht de (vers) 607 à 617. Il est mentionné pour la première fois par Hériger de Lobbes (qui écrivit une histoire du diocèse de Tongres-Maastricht-Liège) à la fin du Modèle : Xème siècle. Selon Hériger, Perpète (ou Perpétue) était le successeur de Gondulphe, comme évêque de Maastricht sur cette liste. Parce que le siège épiscopal du diocèse de Maastricht fut ensuite transféré à Liège et que les évêques continuèrent à porter le titre épiscopal de «Tongres » pendant une longue période, il est également considéré comme le 23e évêque de ‘Tongres-Maastricht-Liège’.

    Selon une tradition locale tenace Perpète était très attaché à sa ville natale de Dinant qu’il aurait choisie comme résidence épiscopale. Il y aurait fondé l’église et paroisse Saint-Vincent.

    L’évêque Perpète meurt à Dinant le 4 novembre 617(?) et aurait été enterré dans cette église Saint-Vincent. Plus tard, lorsque l’église Sant-Vincent fut démolie, (XVIIIe siècle), son corps fut transféré dans l’église collégiale Notre-Dame, toujours à Dinant.

    Ses reliques – splendidement enchâssées - s’y trouvent toujours, où elles sont objet de dévotion populaire.

    Vénération et souvenir

    • Bien que le fait soit rarement mentionné la collégiale de Dinant fut dédiée, au Xe siècle à ‘Notre-Dame-et-saint-Perpète’.
    • Saint Perpète est le saint patron protecteur de la ville de Dinant, en Belgique.

    Source : 

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Perp%C3%A8te_de_Maastricht

     

    Saint Perpète ou Perpétue fut évêque de Tongres-Maestricht. Fils d’un comte d’Ostierne, il serait né à Dinant où il fut enterré dans l’église Saint-Vincent. Plus tard, ses reliques furent transportées en la Collégiale Notre-Dame.

    Le zèle et l'énergie avec lesquels il annonça la Parole de Dieu lui valut le surnom de " Docteur des fidèles ".

    Il serait mort le 4 novembre 617.

    Patron de la ville de Dinant, il est fêté le 4 novembre.

    Il fut enterré à Dinant en Belgique.

    Le nom de ce personnage se rencontre pour la première fois dans les Gesta episcoporum Tungrensium de Hériger, rédigés à la fin du Xe siècle. A les en croire, Perpète aurait succédé à Saint-Gondulphe comme vingt-troisième évêque de Tongres-Maestricht. La date de son entrée en fonctions est fournie, un peu plus tard, par les Annales Leodienses, qui la placent en 598. Mais cette date se trouve en contradiction avec des données chronologiques bien établies. Nous savons en effet que Betulfus, évêque de Tongres, que l'on doit identifier avec Gondulphe, prédécesseur immédiat de Perpète, assista en 614, au concile de Paris. Dès lors, l'avènement de notre personnage au siège épiscopal serait postérieur à 614. On a douté d'ailleurs que saint Perpète ait le droit de figurer parmi les évêques de Tongres-Maestricht, et l'on peut invoquer, pour justifier ce scepticisme, l'époque très tardive des renseignements que nous possédons à son sujet, ainsi que le grand nombre de noms apocryphes portés sur les catalogues épiscopaux de l'église de Liége. Toutefois, en l'absence de preuves certaines, la prudence s'impose, et, jusqu'à plus ample informé, rien n'oblige à refuser à saint Perpète la qualité que lui reconnaît la tradition.

    Source : http://www.province-de-liege.info/province/histoire/saintperpete.htm

     

    Saint Perpête. Ses miracles.

    L’an 589, le quatrième jour de novembre, l’évêque Perpête mourut à Maestricht ; ce fut un vaillant homme, de bonne vie, et qui autant que cela fut en son pouvoir répandit beaucoup la vraie foi. Il fut d’abord enseveli en l’église Saint Vincent à Dinant, mais depuis son corps fut transféré en l’église Notre-Dame de Dinant, où il fut avec grande solennité mis en une châsse en raison des grands miracles que Dieu faisait par son intercession. Sa fête fut fixée par le pape à l’avant dernier jour de décembre, savoir, la veille de saint Sylvestre, pape. Ce saint Perpête était d’Allemagne, le fils d’un riche et puissant chevalier du duché d’Autriche, qui se nommait également Perpête ; sa mère s’appelait Prudence et était la fille d’un vaillant chevalier, qui lui était maire de Cologne. Ce saint évêque Perpête fit de nombreux miracles à Cologne, car il ressuscita trois hommes que le tonnerre et l’orage avaient tués. Ensuite un bourgeois de Dinant, qui s’appelait Thiry, avait un fils que l’on nommait Fulchère qui avait la pierre en sa vessie et qui en outre était naturellement affligé d’une hernie ; son père avait fait marché avec un médecin qui devait l’opérer. Le lendemain, il arriva que Fulchère s’en allant coucher, pria avec dévotement saint Perpête, qui faisait tant de miracles que c’était merveille, de bien vouloir le secourirt et qu’il enrichirait sa châsse de dix marcs d’argent. Sur ce il s’endormit et en dormant il fut guéri et débarrassé de toutes ses maladies. Après ce fut un autre qui s’appelait Clément et qui se baignait dans la Meuse à Dinant ; il allait se noyer et en mourant il se souvint de saint Perpête, et ce saint l’amena sain et sauf au rivage ; cet homme le racontait à qui voulait l’entendre. Après, une femme d’une auberge tirait de l’eau d’un puit à Dinant, elle tomba dans le puits et tous ses membres furent brisés ; et quand elle fut apportée devant la châsse de saint Perpête, elle ressuscita et fut guérie de toutes ses plaies et tous ses membres furent rétablis. (II. 271)

    L’an 596, il y eut en la ville de Dinant un bourgeois du nom de Thiry qui tomba du haut d’un rocher et se tue ; on le porta alors devant la châsse de saint Perpête et Dieu le ressuscita pour l’amour de son vrai confesseur. (II. 276)

    En cette année (598), le vingt-sixième jour de novembre, Meuse fut grossie par les pluies, plus que jamais on ne l’avait vu. Il arriva qu’un clerc du nom de Clément et qui était du pays de Dinant, était monté dans une maison neuve qui était bâtie près de la tour de l’église Notre-Dame, au-dessus de la rivière de la Meuse, par malheur il tomba dans la rivière et fut bientôt asphyxié par l’eau. Or, il arriva que le dit clerc, en cette heure se rappela saint Perpête et le réclama en son cœur ; et alors que le clerc était presque noyé et que la force de l’eau le tirait au fond, comme il arrive à ceux qui ne savent nager, il vit à ce qu’il lui semble, saint Perpête habillé en évêque, qui le prit par la tête et l’emmena au rivage sain et sauf. Et ainsi il échappa. Il révéla le dit miracle aux gens de la ville, aussi l’on brûla de nombreux cierges et l’on fit une procession en l’honneur de saint Perpête. La même année (599), le seizième jour de juin, une jeune femme de la ville de Dinant, tirait de l’eau à un puits. Arriva là un valet dont la demoiselle était amoureuse, et il commença à tirer au pot avec lequel elle puisait son eau ; et elle tirait de son côté et ainsi tout en tirant joyeusement et pour badiner, il arriva que la demoiselle tomba dans le puits, la tête en bas et sa tête heurta le mur du puits, si fort qu’elle fut tuée sur le coup. Alors vinrent des gens qui tirèrent le cadavre hors du puits et le portèrent à l’église, sous la châsse de saint Perpête, en priant le saint évêque de bien vouloir implorer Dieu pour la dite demoiselle. Et pendant qu’ils étaient là en oraison, la demoiselle ressuscita, guérie de toutes ses blessures. (II. 280)

    En octobre 867, le corps de saint Hubert, enseveli depuis cent cinquante ans, est tiré de son tombeau et transporté de Liège à Audagion. Il passe par Dinant. (III. 380)

    La huitième abbaye séculière du pays de Liège se trouve à Dinant-sur-Meuse et est établie en l’honneur de Notre-Dame. (IV. 105)

    Au mois d’août 992, le comte de Hainaut, cousin de Yldris, sire de Chèvremont, outragea grandement l’évêque de Liège, Notger, car il alla porter le fer et la flamme dans le Condroz et dans la seigneurerie de Dinant, tuant plusieurs personnes. (IV. 159)

    L’évêque Balderic II, sur ce, revint à Liège et il manda son frère le comte de Looz, de même que le comte de Clermont, le comte de Moha, ceux de Huy, de Dinant, de Fosses, de Thuin et de Franchimont et il assembla bien trente mille hommes de la fleur des gens de guerre (1016) (IV. 194)

    L’an 1051, l’évêque de Liège, Nithard, répara le château de Dinant-sur-Meuse, qui avait été fondé longtemps auparavant et il établit à l’intérieur de ce château une chapelle en l’honneur de saint Benoît. (IV. 241)

    En 1041, une guerre s’étant élevée entre l’empereur et Eudes de Champagne, les Dinantais qui pouvaient se payer un cheval, avec ceux des autres villes, accompagnèrent l’évêque Réginard qui allait se ranger sous les drapeaux de l’empereur. (IV. 224)

    En 1059, les Hutois, les Dinantais et les Cinaciens se réunissent et vont ravager le Hainaut. (IV. 249)

    Source : http://www.genedinant.be/site/article.php3?id_article=

     

     

     

     

     

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