• Saint Paul de Constantinople, Archevêque de Constantinople († v. 350)

     
     

    Saint Paul de Constantinople († v. 350)

    Archevêque de Constantinople

     

    Saint Paul de Constantinople, Archevêque de Constantinople († v. 350)

     

    Saint Paul naquit à Thessalonique à l'aube du 4e siècle.

    Lors du premier Concile de Nicée, il était encore tout adolescent, mais il fut peu de temps plus tard rangé parmi les Clercs de l'Eglise de Constantinople.

    Il se signalait par la pureté de sa vie, sa douceur et son enseignement brillant de la Foi Orthodoxe.

    C'est pourquoi il fut ordonné Diacre, puis Prêtre, par le Patriarche Alexandre, alors qu'il était encore jeune.

    Il était aimé de tous les fidèles de la capitale et fut consacré Archevêque en 340, à la mort d'Alexandre qui l'avait désigné comme son successeur.

    Son élection déchaîna la haine des ariens qui le calomnièrent auprès de l'empereur Constance.

    Celui-ci, en effet, se trouvait alors à Antioche et rentra en fureur dans la capitale, lorsqu'il apprit la consécration du jeune orthodoxe. Il réunit un concile d'évêques ariens, qui déposa Paul de ses fonctions et le remplaça par l'evêque de Nicomédie, Eusèbe : un des chefs de file de l'hérésie.

    L'arianisme semblait alors pouvoir définitivement triompher puisque l'empereur et l'archevêque de Constantinople en étaient d'ardents partisans. Dès son installation, Eusèbe commença à pourchasser avec acharnement les défenseurs du Concile de Nicée.

    Mais Dieu n'abandonna pas alors son Eglise : Eusèbe mourut après une année et les Orthodoxes de la capitale rappelèrent Paul, qui s'était réfugié à Rome auprès du Pape Orthodoxe Jules avec Saint Athanase d'Alexandrie, lui aussi exilé pour le nom du Christ.

    0r, au moment de reprendre son siège, le Saint Confesseur se trouva mêlé à de nombreux troubles populaires, car les ariens avaient de leur côté élu et ordonné un successeur à Eusèbe : l'hérétique Macédonius, qui joignait le blasphème contre la divinité du Saint-Esprit à l'erreur d'Arius quant à la divinité du Verbe.

    En apprenant la nouvelle de ces manifestations, l'empereur Constance donna d'Antioche l'ordre à Hermogène, le chef militaire de la Thrace, d'entrer avec ses troupes dans la capitale afin d'en chasser Paul par la force.

    Mais le peuple s'ameuta, des combats sanglants eurent lieu partout dans les rues, faisant de nombreuses victimes, et Hermogène lui-même fut victime de la colère populaire.

    Les émeutiers le tuèrent, traînèrent son corps dans les rues et brûlèrent sa demeure.

    On remit donc Paul sur son siège, mais pour peu de temps, car l'empereur furieux arriva en force à Byzance, en chassa Saint Paul, le contraignant à trouver refuge une nouvelle fois à Rome, et déchaîna aussi sa colère sur Macédonius, l'accusant d'avoir été la cause de tous ces troubles.

    En Occident, Paul obtint le soutien de l'empereur Constant à Trèves et grâce aux lettres de réprimandes du pape adressées aux Evêques orientaux pour leur attitude envers Saint Athanase et lui, il put regagner, quelque temps plus tard, son siège, au milieu de l'allégresse populaire.

    Mais Constance, ne pouvant trouver de repos dans sa lutte contre les Orthodoxes, chargea le préfet Philippe d'expulser Paul et de replacer Macédonius sur le siège de la reine des villes, sans toutefois réitérer les troubles qu'avait occasionnés l'intervention d'Hermogène.

    C'est pourquoi Philippe usa d'un stratagème pour attirer Saint Paul vers l'établissement de bains et, sous prétexte de lui rendre des honneurs, il le fit enlever en secret et exiler à Thessalonique, d'où le malheureux Evêque se rendit de nouveau à Rome.

    En 347, à l'occasion du Concile de Sardique, Athanase et Paul purent reprendre possession de leur Siège.

    Pendant environ trois ans l'Eglise de Constantinople connut alors, autour de son pasteur, la paix et la sécurité de l'Orthodoxie.

    Mais ce fut de courte durée; car, en 350, le comte Magnence se souleva contre l'empereur orthodoxe d'Occident, Constant, et fut proclamé empereur par ses troupes.

    Ses prétentions à l'empire universel obligèrent Constance à engager une guerre contre lui et, après de dures campagnes, l'empereur hérétique s'empara de Lyon et reconstitua à son profit l'unité de l'empire.

    L'équilibre qu'avait donné jusque là la présence d'un empereur orthodoxe en Occident était désormais rompu et Constance put désormais déchaîner librement ses persécutions contre les défenseurs de la divinité du Fils de Dieu.

    Il fit arrêter Saint Paul et le fit conduire, chargé de lourdes chaînes, à Singar d'abord, puis à Emèse, puis enfin à Cucuse dans la lointaine Arménie.

    C'est là, un jour où le Saint Evêque célébrait la Divine Liturgie, que les ariens se ruèrent dans l'église et l'étranglèrent au moyen de son omophorion.

    Source : http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsnovembre/nov06.html

     

    image illustrative de l’article Paul de Constantinople

     

    Le martyr de Paul, Xe siècle. Bibliothèque du Vatican. Rome

     

    Paul de Constantinople ou Paul Ier de Constantinople († 351), est une évêque chrétien, confesseur de la foi, martyr et déclaré Saint par l'Église catholique et orthodoxe.

    Nommé évêque de la ville de Constantinople en 337, il est exilé plusieurs fois par l'empereur romain Constance II, qui étant arien, s'oppose à son évêque sur la définition du christianisme.

    Lors de son dernier exile, vers 351, Paul est exécuté par ses gardiens, qui l'étranglent .

    Biographie

    Paul est né à Thessalonique en Grèce, à une date non déterminée. Il est nommé prêtre à Constantinople, puis devient le secrétaire de l'évêque Alexandre à Constantinople.

    Avant de mourir en 337, Alexandre le nomme comme son successeur.

    Mais l'empereur Constance II (337-361) est arien et refuse de reconnaître que le Christ est « vrai Dieu et vrai homme ».

    Il s'oppose alors théologiquement à son évêque qui reste fidèle « à la foi du Concile de Nicée ».

    Les évêques partisans de l'arianisme, soutenus par l'empereur, obtiennent son bannissement de l'empire.

    Paul se réfugie auprès du Pape à Rome, qui le soutient dans sa défense de la foi promulguée lors du Concile de Nicée.

    Paul retrouve à Rome Athanase d'Alexandrie, lui aussi exilé pour la même raison.

    À la mort d'Eusèbe de Nicomédie (évêque arien nommé à sa place) en 341, Paul rentre à Constantinople pour reprendre son siège épiscopal.

    Une fois rentré, Paul « réconforte les chrétiens fidèles et malmenés par les ariens ».

    Ce qui lui vaut un second bannissement et exile.

    Il rentre à Constantinople en 342. Mais une émeute éclate entre les chrétiens orthodoxes et les ariens. Soutenant ces derniers, l'empereur exile Paul à Singara en Mésopotamie.

    Paul fait plusieurs tentatives de retour à son siège épiscopal, en particulier en 343 à l'occasion du concile de Sardique, mais il est bloqué par l'empereur qui l'exile à nouveau à Émèse en Syrie.

    Finalement, l'empereur exile l'évêque à Cucuse en Cappadoce où ses gardiens l'épuisent en le faisant souffrir de la faim avant de l'étrangler durant un office religieux (à l'aide de son pallium) vers 351.

     

    Fête et mémoire

    En 381, l'empereur Théodose le Grand rapatrie solennellement les reliques de « saint Paul de Constantinople » de Cucuse à Constantinople.

    En 1326, les reliques du saint sont transférées à Venise.

    Paul de Constantinople est fêté comme saint et martyr le 6 novembre dans l'Église catholique, et localement le 7 juin.

    Il est célébré également par l’Église orthodoxe.

    Source :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_de_Constantinople

    En savoir plus : http://nouvl.evangelisation.free.fr/paul_de_constantinople.htm

     

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