• Saint Félix, Evêque de Nantes († 582)

     
     

    Saint Félix

    Évêque de Nantes († 582)

     

    Image illustrative de l'article Félix de Nantes

    Saint Félix sur un vitrail de l'église Saint-Guénolé de Batz-sur-Mer (Loire-Atlantique)

    Par Llann Wé² — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=35783511

     

     

    Félix Ier de Nantes (né en en 511 ou 512 à Bourges et mort le 8 juin 582) fut l'un des plus important évêque de la ville eu VIe siècle, entre 548 et 582.

    Sa fête en tant que saint de l'Église catholique est le 6 janvier.

    Biographie

    Issu d'une grande famille d'ordre sénatorial, il serait le fils d'Eumalius (ou Eumélius) II (527-549), son prédécesseur à l'épiscopat nantais, issus d’une famille de l’aristocratie aquitaine.

    Felix reçoit une éducation complète.

    Sa vocation est tardive, fait courant à l'époque.

    Il accède à l'épiscopat à 37 ans, en se formant dans le milieu familial.

    Sa famille étant étroitement liée au roi de Neustrie de l'époque, Childebert Ier.

    Félix reçut Nantes en évêché et gouverna la ville.

    Sa mission fut d'abord pastorale : évangéliser les campagnes, avec l'aide de Saint Martin de Vertou dans le Pays de Retz et de Saint Friard d'Indret, avec son ami le prêtre Secondel, qui évangélisaient les campagnes environnantes.

    L'autre mission était de structurer les paroisses rurales, définies par les deux conciles de Tours en 567 et celui de Paris en 573.

    Il fallait relier entre elles les nombreuses églises qui se créaient de toutes parts dans des propriétés privées.

    L'axe de la Loire était le chemin privilégié de la christianisation, et on retrouve des églises mérovingiennes à Rezé (chapelle Saint-Lupien), Saint-Julien-de-Concelles, Nantes (Saint-Jean du Baptistère), Le Cellier, Champtoceaux…, mais aussi à Machecoul, Pornic, Chéméré, La Plaine-sur-Mer, Rouans…

    À la fin du VIe siècle, il y aurait ainsi près de 40 églises rurales dans le diocèse de Nantes.

    Mais Félix n'a pas que des fonctions spirituelles.

    Depuis la fin des invasions barbares, les religieux ont pris souvent la place des clercs laïcs pour gérer le territoire.

    Comme beaucoup d’évêques à l’époque mérovingienne, il assure parallèlement à son action épiscopale des responsabilités publiques.

    Ainsi, il commande le creusement d’un nouveau chenal qui porte aujourd'hui son nom entre les prairies "de la Madeleine" et "de Mauves" afin de permettre un meilleur accès et le développement du port de Nantes.

    Il négocie avec des chefs de guerre bretons du Broërec tel Waroc'h Ier, puis son fils Canao Ier, pour faire cesser les pillages et assurer la sécurité tant de la ville que de ses abords.

    Il relance l’évangélisation des campagnes environnantes où le paganisme est encore vivace, en soutenant des missionnaires comme Martin qui développe des lieux de culte à Vertou et Montaigu.

    Des oratoires sont construits à Couëron et Savenay.

    Mais ce sont les longs travaux d’embellissement de la cathédrale commencée sous son prédécesseur, qu’il dirigea. Il consacrera l'édifice le 30 septembre 548.

    L'église Saint-Félix porte à présent son nom à Nantes et donne aussi son nom au quartier environnant celle-ci.

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9lix_de_Nantes

    En savoir plus :

    http://homepage.mac.com/thm72/orthodoxievco/ecrits/vies/synaxair/juillet/felix.pdf

     

     

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