• Saint Emilien de Nantes, martyr († 725)

     
     

    Saint Émilien de Nantes († 725)

    et martyr

     

     

    Saint Emilien de Nantes, martyr († 725)

     

    Émilien de Nantes († 725), un des saint Émilien, serait né à Nantes d'une famille gallo-romaine et aurait été soldat avant d'être évêque.

    C'est un saint chrétien fêté localement le 27 juin.

    Histoire et tradition

    Au temps, de son épiscopat, les musulmans, sous le nom de Sarrasins, menaçaient la religion chrétienne et les souverains européens.

    Il ne put demeurer insensible à tant de périls : il prêcha la guerre sainte, et prit les armes avec un grand nombre de ses fidèles.

    En vue de la ville d'Autun assiégée, à Saint-Forgeot, il remporta une première victoire, et fit son entrée dans Autun.

    Quelques jours après, il mettait l'ennemi en déroule à Saint-Pierre-l'Étrier, puis à Creuse-d'Ausy ; mais, cerné à Saint-Jean-de-Luz, par une formidable arméee accourue de Châlons, il fut vaincu et tué dans la bataille (725).

    Voici comment la chronique raconte sa mort :

    Il arranguait encore ses soldats lorsqu'un messager arriva à toute bride : « Seigneur, hâtez-vous, déjà les païens fondent sur votre peuple et sur votre armée, et les combattent avec fureur. »

     Le saint pontife se confiant en Dieu s'arme du signe de la croix et dit : « Seigneur, je remets mon âme entre vos mains » ; puis il se précipite au combat en s'écriant :« Courage, soldats, remettez-vous de tout à Dieu ».

     Or, il arriva que Nympheus, homme d'une force et d'une taille merveilleuses s'offrit des premiers à sa rencontre. Emilien le voyant massacrer les chrétiens et les accabler de cruautés et d'outrages, s'élance courageusement contre lui, et le couvre de coups et de blessures.

     Les païens accourent en grand nombre au secours de leur chef, le relevant de terre, et frappent le saint évêque de leurs épées et de leurs lances. Celui-ci ne cessait point d'exhorter les siens : « Ne craignez point la mort qui conduit à la vie ; au ciel un meilleur sort vous attend ; là est votre récompense ».

     Disant ces mots, il exhale son dernier soupir. Sur l'ordre de Nympheus, son corps est décapité.

    Quelques années plus tard, dans les champs de Poitiers, Charles Martel broyait l'armée sarrasinne, réduisant ses incursions futures au nord des Pyrénées à de plus humbles rapines.

    Les habitants d'Autun, plein d'admiration et de reconnaissance pour de tels soldats recueillirent pieusement leurs restes, les déposèrent dans des sarcophages en pierres monolythes, et élevèrent un oratoire sur le tombeau d'Emilien.

    Vénération

    Au XIe siècle, les restes vénérés du saint furent transportés en l'église de Saint-Jean-de-Luz qui changea son nom en celui de Saint Emilien.

    Si à Nantes Saint Emilien fut longtemps en oubli, ce fut parce qu'il mourut sur une terre éloignée, combattant auprès des Francs peu de temps avant que la ville ne devienne bretonne et qu'aucun monument ne le rappelait â notre souvenir.

    En 1856, Monseigneur Jaqueniet voulut établir son culte dans le diocèse ; il reçut des reliques du saint et demanda à Rome que son nom fut inscrit au calendrier de l'église de Nantes et sa fête célébrée dans le diocèse.

    Une paroisse venait d'être fondée ; elle eut l'insigne honneur de recevoir son nom et d'être placée sous son patronage : il s'agit de Saint-Emilien-de-Blain.

    Source

    En savoir plus :

    http://lerandonneur.centerblog.net/19.html

     

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