• Saint André de Crète. Evêque dans l'île de Lesbos († 740)

     
     

    Saint André de Crète († 740)

    Évêque dans l'île de Lesbos

     

     

    Saint André de Crète. Evêque dans l'île de Lesbos († 740)

     

    André de Crète, l'hymnographe, est né vers 660 à Damas et mort à Mytilène un 4 juillet, très probablement en 740.

    C'est un saint de l'Église orthodoxe et de l'Église catholique romaine, fêté le 4 juillet.

    Biographie

    Il a fait l'objet de quatre Vies (BHG 113, 114, 114a, 114b), qui en fait se ramènent à une seule, la 113, écrite par le « patrice et questeur Nicétas », les autres dépendant d'elle.

    La Vie abrégée 114a contient cependant quelques détails qui lui sont propres.

    Nicétas, très bien documenté, mais très discret sur l'activité d'André en faveur du culte des images, écrivait sans doute peu après la mort du saint, sous le règne de l'empereur iconoclaste Constantin V.

    André naquit à Damas une vingtaine d'années après la conquête musulmane de la Syrie.

    A l'âge de quinze ans, il se rendit à Jérusalem et y devint moine dans le monastère attenant au Saint Sépulcre.

    Il entra ensuite dans le clergé assistant Théodore, locum tenens du patriarcat de Jérusalem, et devint un de ses secrétaires.

    En 685, il accompagna à Constantinople les deux prêtres chargés de porter à l'empereur Constantin IV la confirmation de l'adhésion de l'Église de Jérusalem aux décrets du concile œcuménique de 680 ; il arrivèrent dans la capitale à l'époque de l'avènement de Justinien II.

    André resta ensuite à Constantinople où il fut simple moine pendant une longue période.

    Remarqué par un empereur qui n'était pas Justinien II, mais probablementLéonce (695-698), il fut consacré diacre de la cathédrale Sainte-Sophie et nommé administrateur de l'orphanotropheion et de la diaconie Tou Eugeniou.

    En 712 il était métropolite de Gortyne, en Crète, et à ce titre participa au concile réuni par l'empereur Philippicos pour annuler celui de 680 et rétablir le monothélisme ; il contresigna cette décision comme la plupart des autres évêques.

    Après la chute de Philippicos (juin 713), il confessa son erreur et revint à l'orthodoxie (dans une lettre conservée adressée à l'archidiacre Agathon de Sainte-Sophie).

    A Gortyne, il fonda une église dédiée à la Vierge des Blachernes et un hospice pour les malades pauvres.

    Il se réfugia avec la population dans la forteresse Tou Drimeos pendant une attaque arabe, et la forteresse ne fut pas prise.

    Vers la fin de sa vie, il quitta Gortyne pour Constantinople pour prêcher contre l'iconoclasme : ayant sans doute, comme le patriarche Germain Ier, refusé de signer l'édit iconoclaste de Léon III (janvier 730), il avait dû être déposé de son siège.

    En 740 il quitta la capitale, peut-être exilé, et mourut à Mytilène. Son corps fut ramené à Constantinople et enterré dans l'église Sainte-Anastasie.

    Source

    Fête le 4 juillet.

    En savoir plus :

    http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsjuillet/juillet04.html

    http://www.pagesorthodoxes.net/metanoia/grand-canon1.htm

    http://www.orthodoxa.org/FR/orthodoxie/synaxaire/StAndredeCrete.htm

    http://stmaterne.blogspot.fr/2008/04/explication-du-grand-canon-de-saint.html

     

     

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