• Plogoff : Olive Danzé

     
     

    Plogoff : Olive Danzé

    (Sœur Marie du Christ Roi)

     

    Plogoff : Olive Danzé

     

    Olive Danzé est née à Plogoff (dans le Finistère) en 1906.

    C'était la neuvième enfant d'une famille de 11 enfants. La famille vivait dans l'unique pièce d'une petite maison comportant également un grenier.

     

    En 1911, Olive était seule dans le jardin de la maison quand soudain, un petit garçon vint à sa rencontre, pour jouer avec elle. Le lendemain, à la demande d'Olive, le petit garçon répondit : “Mon nom est Jésus, et je suis de Nazareth. Mon Père et ma Mère sont au ciel...”

     

    Jésus lui dit aussi qu'Il habitait dans l'église de la paroisse, dans une petite maison blanche et qu'elle pourrait lui parler là, la nuit comme le jour.

    Une amitié se lia entre les deux petits enfants.

    L'année suivante, Jésus expliqua à Olive qu'Il allait bientôt venir dans son cœur : ce fut la première communion d'Olive qui n'avait que 6 ans.

    À la demande de Jésus, elle s'était glissée au milieu des hommes qui allaient communier. Le prêtre, interrogé par la maman, déclara : “J'ai senti que je devais communier l'enfant : la Sainte Hostie m'échappait des doigts.”

     

    En 1914 Olive reçut le Sacrement de Confirmation et Jésus lui révéla ce que serait sa vocation : “Tu sera mon épouse. Tu seras victime de mon Cœur... Tu seras religieuse...”

     

    Dès lors Jésus ne quitta plus Olive. Il la suivait partout, même en classe. L'enfant Jésus semblait grandir en même temps qu'Olive. Mais en janvier 1916, Jésus se cacha, et Olive ne le vit plus. Cela dura 3 ou 4  mois. Olive, très désolée, se réfugiait au pied du tabernacle. Et voici qu'un jour le Sauveur apparut. Mais “ce n'était plus le petit Jésus que J'avais connu, raconta Olive. Il était devenu Homme et Il souffrait.”

     

    Une conversation s'engagea et Jésus demanda à sa petite Olive de lui donner “toutes les âmes qu'elle pourra”.

     

    Puis quelques jours après, ce fut la communion solennelle d'Olive. La Vierge Marie lui apparut le troisième jour de sa retraite et lui dit, pour la première fois, qu'elle serait religieuse, mais sans préciser davantage.

     

    L'adolescence d'Olive Danzé

     

    Plogoff : Olive Danzé

    Le jeudi-Saint de l'année 1920, Olive avait alors 14 ans ; la Vierge Marie vint lui dire qu'elle devra aller “au Monastère des Bénédictines du Saint-Sacrement, 16 rue Tournefort, à Paris, pour être réparatrice et consolatrice de son Jésus... C'est là sa place et sa demeure...”

     

    Quelques semaines plus tard, la veille de la Fête-Dieu, une nuit, Olive fit une étrange “promenade”, loin de chez elle, dans une maison de Dieu. Une statue de la Vierge Marie s'anima et lui dit que c'était dans ce monastère qu'elle viendrait “pour être réparatrice des outrages faits à son Fils qui est Roi... Et elle fera aimer sa Royauté et Le fera régner...” Puis Marie lui montra quelques religieuses bénédictines qui priaient, et lui fit noter l'adresse du lieu où, plus tard, elle devrait adresser sa demande.

     

    Quand Olive eut 20 ans, elle sollicita son admission. Olive fut rapidement admise chez les Bénédictines du Saint-Sacrement de la rue Tournefort, à Paris car ses parents étaient consentants.

    Le 13 août 1926, Olive dit adieu à sa famille et partit à pied, pour Plogoff, à 3 kilomètres de sa maison, pour prendre le train vers Paris. Pour que sa fille put payer le voyage, la maman lui avait donné toutes ses économies, mais quelques minutes plus tard Olive revint en courant : une “Belle Dame” venait de lui donner l'argent du voyage et Odile venait rendre l'argent des économies de sa maman.

     

    Olive ne voyagea pas seule : Jésus l'accompagna et l'instruisit durant tout le trajet.

    Le 14 août 1926, Olive fut accueillie au monastère par la Maîtresse des novices : Mère Marie-Agnès de Jésus. Dès qu'elle fut entrée, Odile reconnut tout ce qu'elle avait vu en rêve 6 ans plus tôt.

     

    La vie au Monastère

     

     

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    Olive s'intégra très vite à la vie du monastère.

    Quelques jours plus tard un miracle se produisit. Venant juste d'arriver au monastère, Olive ne pouvait pas connaître les graves soucis qui accablaient les supérieures : l'État réclamant une forte somme d'argent que les religieuses ne pouvaient pas payer, il avait été décidé qu'elles vendraient une partie du monastère. Alors Jésus demanda à Olive de dire à la supérieure :

     

                – qu'il ne fallait vendre ni les bâtiments, ni le terrain.

                – qu'il montrerait bientôt sa volonté,

                – qu'il sauverait ce lieu béni.

     

    Quelques semaines plus tard, Olive informa les supérieures que Jésus s'apprêtait à sauver le monastère en procurant aux Bénédictines l'argent nécessaire pour régler leur dette, et qu'il voulait y élever un trône, un temple consacré sous le vocable :

    CHRIST-ROI, PRINCE DE LA PAIX, MAÎTRE DES NATIONS.

     

    Plogoff : Olive Danzé

     

    Le 16 janvier 1927, quelqu'un se présenta au monastère et fit don d'une forte somme d'argent. C'était exactement, au centime près, le montant de la somme réclamée par l'État.

     

     

    Avec la permission de ses supérieures, toutes les semaines, entre 1927 et 1929, et toujours accompagnée de l'Enfant-Jésus, Olive partait quêter dans les grandes églises et basiliques parisiennes où elle proposait des petites images du Sacré-Cœur.

     

    C'est pendant cette période, en mai 1927, qu'Olive marche sur les eaux, en compagnie de Jésus.

    Puis les messages se multiplient :

     

    – 10 mai 1927 : le Seigneur indique la place de la future chapelle,

     

    – juin 1927 : Jésus indique à Olive les intentions pour lesquelles elle doit prier :

    • pour la paix en France, pour de la nourriture pour ses sœurs religieuses,
    • pour obtenir l'amour et la foi,
    • pour que le Cœur de Jésus soit aimé, connu, adoré et respecté,
    • pour que sa royauté soit honorée,
    • pour que les nations lui obéissent,
    • pour que les âmes consacrées Lui soient fidèles,...
    • Et bientôt Jésus précise “qu'Il a besoin d'une chapelle, et qu'il faut qu'elle soit faite quand il dira le moment... une belle chapelle pour honorer son divin Cœur. Ce sera la chapelle du Christ-Roi, Prince de la Paix et Maître de toutes les nations. Il sera le roi de France et de tous les pays de l'univers…”

     

    – Le 17 juin de la même année 1927, Jésus revient à la charge : Il veut qu'on fasse connaître son Cœur à toutes les nations. Il veut que dans Paris, la capitale de la France, la fille aînée de l'ÉGLISE, soit élevée la première chapelle au Christ-Roi...

     

    – Enfin, le 27 juin 1927, il insiste : “Mon Œuvre, c'est que mon Cœur soit connu par toute la terre. Mon Œuvre, c'est que la chapelle soit bâtie sans tarder. Je te donne deux années entières pour bâtir mon Trône royal... Et, au moment où l'image de mon Cœur sera faite, je veux qu'on grave ces paroles en dessous :

     

    Adorons le Cœur de Jésus, Christ-Roi,

    Prince de la Paix, Maître des nations.

    Mon Cœur sera alors reconnu comme Roi et Prince.”

     

    – 7 juillet 1927 : pendant la messe Olive eut une grande vision du Christ-Roi. Sur un ruban tenu par des anges, des phrases s'inscrivaient dont celle-ci pendant que des groupes ennemis se combattaient : “Venez à Moi, je mettrai la paix entre vous.” Mais Jésus fut détrôné... Pourtant, après l'apparition d'un nouveau texte : “Je suis le seul Roi, vous n'aurez pas d'autre Roi, vous M'êtes soumis”, tous les soldats suivirent le Christ-Roi... Et Jésus dit à sa confidente : “Je suis Roi de France et de toutes les autres nations. Je veux que cette chère France se consacre à mon divin Cœur”.

     

    Jésus dicta alors la prière au Christ-Roi :

     

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    Ô Jésus, l'unique Roi de l'univers,

    Nous nous prosternons à vos pieds

    Pour Vous adorer et pour Vous prendre

    pour notre Roi et notre Guide.

    Oui Seigneur,

    A Vous toutes les nations sont soumises.

    Vous êtes seul le vrai Roi,

    Vous êtes seul la vraie Paix,

    Vous êtes seul la Lumière.

    Nous n'adorons que Vous seul !

    Vous êtes notre soutien,

    Vous êtes notre richesse,

    Vous êtes notre maître,

    Ô grand Dieu du Ciel et de la terre.

    Nous croyons très fermement que Vous êtes réellement Présent

    Dans la Sainte eucharistie.

    Vous êtes là, vivant, aimant.

    Vous voulez nous nourrir du Pain  de Vie.

    Oui, venez et nourrissez vos enfants.

    Vos regards sont fixés sur les âmes,

    Vous veillez sur toutes les nations.

    Votre Cœur est pour nous un asile de repos.

    Nous nous consacrons donc à votre Cœur de Roi et de Prince.

    À Vous seul Seigneur, toute gloire, honneur, amour soient rendus,

    Jusqu'à la consommation des siècles et dans toute l'éternité. Ainsi-soit-il!"

     

    – Le 30 août 1928, le ton change. Le Cœur de Jésus est peiné et souffre de voir le désordre dans l'Église, dans les familles, dans les âmes, parmi les nations. “Mon enfant, prie pour ta belle patrie”. Jésus cherche des âmes croyantes, aimantes capables de Le comprendre... Il veut sauver les âmes. Il est le Dieu Sauveur, “mais Il laisse les âmes dans une large liberté...” Jésus supplie Olive : “Mon enfant, prie pour les âmes infidèles, prie pour les âmes consacrées à mon service, prie pour mon Œuvre... Je veux régner Je serai le Dieu vainqueur. Toutes les nations Me seront soumises”.

     

    Il est exceptionnel que Jésus, lorsqu'iI s'adresse à ses saints, se préoccupe de politique. Pourtant, curieusement, le 6 février 1927, Jésus demande à Sœur Olive de “prier pour la conversion de ceux qui se trouvent encore dans l'Action Française”. Peu de temps auparavant, Jésus avait dit à Olive, qui ignorait ce qu'était l'Action Française : “Ce sont ceux qui veulent des rois. Mais c'est Moi qui suis le seul Roi”.

    Oui, Jésus est le seul Roi, et Il veut le faire comprendre à tous ceux qui cherchent un roi humain.

    En mars 1929, Jésus déclare à Olive : “Je viens de nouveau vers toi pour te dire de consoler mon Cœur, de réparer pour les âmes qui m'offensent”. Rien que de très normal, et cette réflexion de Jésus rejoint les innombrables demandes qu'Il a faites, au cours des siècles de chrétienté, de consoler son Cœur. Mais voici que Jésus demande aussi : “Prie pour le chef qui conduit les âmes d'Action Française. Oui, prie pour lui, et mon Cœur se laissera toucher”.

     

    La construction du sanctuaire

     

    Plogoff : Olive Danzé

     

     

    Après une succession d'évènements étranges, les supérieures d'Olive furent convaincues que Jésus désirait vraiment ce sanctuaire, et, avec l'autorisation de Rome et le soutien de Mgr Dubois, archevêque de Paris, elles se mirent en quête des fonds nécessaires. Elles lancèrent une souscription, et 33 nations se manifestèrent, l'Irlande très particulièrement.

    En 1935 la somme nécessaire ayant été amassée, les travaux pouvaient commencer. Le cardinal Verdier vint bénir la première pierre. Dans son homélie, il n'hésitait pas à dire que “la paix du monde, le bonheur des foyers, le salut de tous étaient attachés à la royauté du Christ sur nos âmes”. Les travaux se déroulèrent sans incident.

     

    Le 29 juin 1939, le  cardinal Verdier revint bénir le chantier, très avancé, ainsi que les trois cloches. Le sanctuaire fut achevé en 1940 et inauguré le dimanche 27 octobre 1940, jour de la fête du Christ-Roi. Ce jour-là la première messe y fut célébrée.

     

     

    Le sanctuaire du Christ-Roi est achevé et inauguré. Malheureusement, le monde est en guerre, et Paris est occupé.

    Nous savons qu'en 1944, peu avant la libération, les Allemands préparaient la destruction de Paris : Hitler en avait donné l'ordre. Sans l'intervention de l'ambassadeur de Suède auprès du général allemand, gouverneur de Paris, la destruction de Paris, dûment programmée et préparée, aurait été totale.

    Mais Paris fut incroyablement protégé, et on peut croire que le sanctuaire du Christ-Roi joua un rôle essentiel dans la protection de Paris. En effet, Olive, écrivant plus tard au pape Pie XII, déclara : “Le sanctuaire du Christ-Roi, édifice élevé sur la Montagne Sainte-Geneviève, dans l'enclos de notre monastère, a protégé Paris durant la dernière guerre”. D'ailleurs, un jour, Jésus avait révélé à Sœur Olive : “si le sanctuaire du Christ-Roi était détruit, alors Paris serait détruit”.

     

    Le 16 juin 1956 que le cardinal Feltin consacrera la sanctuaire sur le triple vocable : Christ-Roi, Prince de la paix, Maître des nations.

     

    Les grandes épreuves d'Olive

    Le premier exil de Sœur Olive

    Mgr Dubois avait été favorable au projet de construction d'un sanctuaire destiné à glorifier le Christ-Roi.

    Malheureusement, immédiatement après sa mort en 1929, son évêque auxiliaire, Mgr Crépin, reçut de Rome un document exigeant le départ immédiat de Paris, de Sœur Marie du Christ-Roi, Sœur Olive.

    Aucun recours n'était possible, car le document venait de Rome, de la Sacrée-Congrégation. On sut plus tard que ce document était un faux, et qu'il avait été envoyé à l'insu du pape.

     

    Pendant 5 ans, Olive alla d'un monastère à un autre : Mas Grenier, Versailles, Jouarre, Tourcoing, Arras, Lourdes et enfin Conflans où le cardinal Verdier, le 11 novembre 1934, alla la chercher et la ramena rue de Tournefort. Olive restera dans son couvent jusqu'en 1941. Curieusement, elle ne pourra jamais y prononcer ses vœux perpétuels.

     

    Le grand exil

    Le cardinal Verdier meurt à la fin de l'année 1940. Son successeur, le cardinal Suhard et le chanoine Brot, le supérieur des communautés religieuses, viennent en 1941, rue Tournefort, pour une visite canonique ; ils ressortent le faux document de la Sacrée-Congrégation et prononcent l'exil définitif de Sœur Olive.

    La Mère prieure fait appel au Vatican, et demande que Sœur Olive soit reçue par le pape Pie XII. Commence alors une incroyable campagne de calomnies qui divise les sœurs et déstabilise le monastère.

     

    Sœur Olive quitte le monastère pour se rendre à Rome, accompagnée de Sœur Marie du Sacré-Cœur et de sœur Marie-Cécile. Mais c'est la guerre, et elle ne peuvent se rendre en Italie. La campagne de calomnies qui sévit contre sœur Olive partout en France leur ferme tous les monastères, et elles doivent se réfugier, pendant la durée des hostilités, dans plusieurs maisons amies.

     

    En juillet 1946 et mai 1947, Sœur Olive est reçue très amicalement en Irlande, à Dublin, par le Premier Ministre et l'Archevêque de Dublin. Olive a écrit qu'elle avait une mission particulière à remplir en Irlande, mais elle n'en dit pas plus.

    Enfin, le 14 novembre 1953, Olive est reçue par le pape Pie XII. C'est entre ses mains qu'elle prononça ses vœux définitifs, et le pape la bénit : “Soyez fidèle et fervente religieuse pour la consolation du Cœur du Christ”.

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    Pie XII donna des ordres formels pour que Sœur Marie du Christ-Roi (Sœur Olive) pût réintégrer son monastère.

    Elle en fut toujours empêchée...

    De 1954 à 1958, toujours accompagnée de ses sœurs, Marie-Cécile et Marie du Sacré-Cœur, elle vécut en Provence. Puis, en 1958, toutes les trois durent s'installer à Plogoff, dans un petit appartement.

    Deux membres de la famille d'Olive aidèrent les 3 religieuses qui vécurent dans un grand dénuement. À ces personnes, Olive révéla que “la France aurait beaucoup à souffrir par sa négligence, et parce qu'elle n'était plus fidèle à Dieu. Parce qu'elle s'était détournée de Dieu par son infidélité, la France, qui est la Fille aînée de l'Église, devrait être purifiée et revenir à son Roi, au Christ-Roi”.

    Olive mourut le 2 mai 1968. Un membre de sa famille constata trois jours plus tard, lors de la mise en bière, que son corps était souple et tiède...

     

    Plogoff : Olive Danzé

     

    Des guérisons miraculeuses ont été signalées.

    En 1971, les deux compagnes d'Olive trouvèrent refuge dans une maison de la famille d'Olive.

     

    Triste fin du sanctuaire

     

    Plogoff : Olive Danzé

    Miné par de nombreuses divisions internes, le monastère de la rue Tournefort mourait lentement. Les dernières religieuses furent dispersées et les biens immobiliers furent vendus à des promoteurs. Le 2 février 1977 le sanctuaire du Christ-Roi était rasé et à sa place s'élève maintenant un ensemble résidentiel : Les immeubles du Panthéon.

     

    On pense que Sœur Olive savait que le sanctuaire du Christ-Roi serait détruit car, en 1946 elle en annonçait la reconstruction en écrivant : “Alors vos cœurs et vos mains s'ouvriront à nouveau pour continuer votre générosité à rebâtir le palais du Roi des rois, édifice voulu par Lui, digne de Lui et de tous ceux qui viendront de tous les pays se prosterner devant la divine majesté”.

     

    La vie spirituelle de Sœur Olive

    Les apparitions

     

    Depuis son enfance jusqu'à son entrée chez les bénédictines du Saint-Sacrement de la rue Tournefort à Paris, la vie spirituelle d'Olive se confond avec la présence quasi quotidienne de Jésus à ses côtés.

    Puis, selon le Père Léna, son confesseur, peu de temps après son admission, elle reçut les stigmates, “et durant tout le Carême elle souffrit l'Agonie et la Passion de Jésus...”

    Notre Seigneur lui demanda aussi “qu'on fasse connaître combien son divin Cœur est bon et aimant pour tous ceux qui veulent avoir confiance, et L'invoquer, ce que les hommes ne comprennent pas assez et ne font pas”.

     

    Sa maîtresse des novices, Mère Agnès de Jésus, rapporte qu'il semblait à Olive qu'une flamme sortait de son cœur et la consumait. “En effet, trois de ses chemises furent successivement brûlées à l'endroit du cœur. La troisième portait en même temps une tache de sang due au stigmate du coup de lance”. Parfois ce feu brûlait non seulement la chemise, mais également la robe. Pendant la nuit du 14 octobre 1926, Olive vit une grande lumière sortir du tabernacle, puis Jésus qui lui montrait son Sacré-Cœur. Jésus s'attrista de l'ingratitude des hommes qui méconnaissaient son amour puis il dit : “Supporte cette chaleur (celle qui brûlait dans son cœur) en ton petit cœur. Brûle, brûle pour mon Cœur qui a tant aimé les hommes et que les hommes aiment si peu”.

     

    Le 13 août 1926 Olive recevait l'habit et prenait le nom de Sœur Marie du Christ-Roi. Sa mission envers le Christ-Roi allait commencer. Au début de l'année 1927, les apparitions furent nombreuses. Jésus montra ses plaies et demanda qu'on console son Cœur “qui déborde d'amour et cherche des cœurs pour recueillir cet amour”.

    Le Père Jacq commente : “La mission d'Olive est celle de Jésus : être brisée, broyée, moulue, consumée, anéantie, pour que, en elle comme en Lui, tout soit consommé”.

     

    On signale qu'au moins deux fois une Hostie lumineuse “flotta” pendant un temps relativement long au-dessus du lit d'Olive, après que furent constatées des profanations dans plusieurs tabernacles. La Sœur infirmière, Sœur Marie-Cécile vit également ces Hosties entourées de rayons lumineux. En mars 1927, Jésus fit paraître des gouttes de sang sur le crucifix d'Olive, pour signifier “le sang des Mexicains versé en ce moment-même, car cela était pour Lui comme si on répandait son propre sang”. Et Notre-Seigneur dit “"qu'Il souffrait de voir ses ministres captifs (au Mexique), ne pouvant célébrer leur messe, ni le servir, et qu'il fallait prier par ses saintes plaies pour faire cesser leur captivité”.

     

    En décembre 1941, Olive écrivit : “La mission de l'âme adoratrice est particulièrement marquée et choisie pour faire régner sur tous le Roi de l'Eucharistie... Les amantes du divin Roi sont les épouses de son Cœur ; elles doivent en vérité étendre, par leur vie de pureté et d'immolation, la divine Royauté du Christ”.

     

    La protection de Marie

     

    Le 22 août 1654, Mère Mechtilde, fondatrice des bénédictines du Saint-Sacrement, avait institué la Vierge Marie “seule Abbesse et Supérieure perpétuelle de l'Institut des Bénédictines du Saint-Sacrement”.

     

    Marie avait payé le train lorsqu'Olive quitta son pays pour se rendre au monastère, à Paris.

    À plusieurs reprises elle se manifesta à Sœur Olive pour la consoler et la fortifier dans sa vocation : “Désormais ne cherche pas de consolation hors de mon Fils ni de moi”.

    “Brûle, mon enfant, brûle toujours pour mon Fils. Il veut ton amour. Donne-lui ton amour. Supporte tout avec joie... Ô donne-lui ton amour, souffre encore quelques années et tout sera fini...”

    Un jour qu'elle souffrait trop, Sœur Olive appela sa Maman du Ciel qui lui dit : “Mon enfant, je viens te consoler... Oui, tu seras une victime pour le Cœur de mon Fils. Oui, par ton amour, les âmes seront sauvées, les pécheurs convertis, le Cœur de mon Fils consolé et cette maison protégée...”

    Jésus confirme et énumère les vertus de Marie qu'Olive doit imiter : “L'obéissance, la patience, l'humilité, la charité, la simplicité”. En pratiquant ces vertus, Olive se conformera au modèle qu'est Marie, qui, bientôt lui confiera : “Ô ma petite fille, prie pour ceux qui ne veulent pas croire à mon Immaculée Conception, ce grand mystère de l'Incarnation.”

     

    Sœur Olive exilée, passa les dix dernières années de sa vie à Plogoff, sa ville natale, avec deux de ses sœurs bénédictines. On croit savoir qu'Olive bénéficia de locutions à Plogoff, mais il semble que leur contenu soit ignoré.

     

    Source : http://surlespasdessaints.over-blog.com/article-24067751.html

     

    En savoir plus :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Olive_Danz%C3%A9

    http://jesus.coeurs.marie.perso.neuf.fr/html/olive.htm

    http://nouvl.evangelisation.free.fr/soeur_olive_index.htm

     

     

     

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