• Abbé Julio

     
     
    L'abbé Julio

     

    Abbé Julio



    Pourquoi l'invoquer : Pour la guérison de toutes les maladies physiques et morales.

    Les prières :


    1)

    Il est un amour, auguste et pur flambeau,
    C'est l'amour du Grand Dieu, seul Bon ! Seul Vrai ! Seul Beau !
    Quand le ciel est à moi, que m'importe la terre ?
    Mais je n'aime pas Dieu, si je n'aime mon frère :
    J'imite mon Jésus, je calme la douleur,
    Je donne la santé...
    Pour mon frère ou pour ma sœur
    Toujours brûle d'amour mon âme inassouvie,
    Et pour l'Humanité, je donnerais ma vie...
    Ah, c'est ainsi qu'on aime au céleste Séjour !
    Toi seul est vrai, Divin amour !
     Amen.

    2)

    Que Jésus soit toujours dans mon coeur ;
    que Jésus soit toujours au-dedans de moi, afin qu’il me vivifie ;
    qu’il soit autour de moi afin qu’il me conserve ;
    qu’il soit devant moi afin qu’il me conduise ;
    qu’il soit derrière moi, afin qu’il me garde ;
    qu’il soit auprès de moi afin qu’il me gouverne ;
    qu’il soit au-dessus de moi afin qu’il me bénisse ;
    qu’il soit au-dessous de moi afin qu’il me fortifie ;
    qu’il soit toujours avec moi afin qu’il me délivre de toutes peines et de la mort éternelle.
    Louange, honneur et gloire soient rendus à Jésus dans tous les siècles des siècles.
    Ainsi soit-il !

     



    Il est né en 1844 dans la Mayenne et est le fils d'un ouvrier du bâtiment.

    Il dut se battre pour devenir curé, car à  cette époque il était très difficile d'être curé lorsqu'on était issu du monde ouvrier.

    Il réussit néanmoins et devient vicaire du Grand Oisseau en 1870. Au début de la guerre, il préférera se porter volontaire et devient aumônier des Volontaires de l'Ouest du Général Cathelineau. Le dévouement qu'il porte aux bléssés fera de lui un héros. Il n'hésite pas à aller chercher des soldats blessés malgré les tirs. Le Général Cathelineau gardera une immense estime sur celui qu'il appelle "le brave abbé". Après la guerre l'Abbé Julio est nommé vicaire de Juvigné, puis de Javron. Après une hospitalisation due à l'usure et à la fatigue générée par le confit, on lui confie un vicariat en l'église Saint Joseph de Paris. Là, ses idées sociales et son bon sens religieux font que les fidèles le chérissent, ce qui déplaît fortement à son évêque, le Cardinal Richard. Il sera par la suite, nommé par disgrâce à Sainte Marguerite  parce qu'il a poursuivi en justice pour escroquerie deux protégés de l'évêché.

    L'Abbé Julio fonde alors "La Tribune du Clergé" et publie plusieurs ouvrages de combat qui finissent de le perdre auprès du pouvoir ecclésiastique romain. En 1888, il collabore au journal "L'Ami de l'Humanité". De 1888 à 1889, il crée et anime une petite feuille périodique: "La Tribune Populaire", organe de la démocratie religieuse et de la défense du clergé. Il n'a que très peu d'argent et survit en donnant des leçons. Un jour, il fait la connaissance d'un guérisseur mystique extraordinaire opérant par la seule prière: Jean Sempé, qui lui démontre que le Christ a donné à ses disciples le pouvoir d'imposer les mains aux malades, et à l'Eglise, des charismes de guérison qu'elle délaisse.

    A partir de là, il passera le plus clair de son temps à fouiller les anciens rituels de l'Eglise, y recherchant les textes antiques de réconfort et d'intercession. Surtout, il dégage une doctrine de la guérison qu'il expose autour de lui: il prie, il magnétise, il impose les mains et fait constater à tous le pouvoir gigantesque de la prière de foi.

    Il écrit le "Livre des Secrets Merveilleux" qui est un immense succès, puis fonde un nouvelle revue: "L'Etincelle Religieuse, Libérale et Sociale", organe de l'union des Eglises. Le 4 décembre 1904 il est consacré évêque comme chef de l'Eglise catholique libre de France par Mgr Paolo Miraglia, lui-même évêque de l'Eglise catholique indépendante d'Italie et consacré le 6 mai 1900 par Mgr Vilatte. Il rêvait d'une Eglise catholique vraiment libre, et affranchie des servitudes. Il meurt en 1912.