• Miracle Eucharistique Faverney 1608

     
     

     

    Miracle Eucharistique Faverney 1608

     

    Miracle Eucharistique Faverney 1608

     

    Le miracle des saintes hosties

     

    Selon "Histoire manuscrite de l'insigne abbaye de Faverney" (1670) de Dom Odilon Bebin, le miracle des saintes hosties se serait déroulé ainsi :

    A la Pentecôte 1608, on avait placé l'ostensoir contenant le Saint Sacrement sur un reposoir composé d'une table surmontée d'un gradin en bois placé devant l'autel.

    Des lampes à huile étaient maintenues allumées sur la table.

    De nombreuses draperies décoraient l'ensemble selon la coutume de l'époque.

    Le lendemain matin une épaisse fumée révèle que le reposoir a pris feu et s'est consumé.

    Cependant, l'ostensoir privé de son support est resté à la place qu'il occupait dans l'espace.

    Il restera ainsi suspendu dans l'air pendant trente trois heures permettant à des centaines de personnes alertées du prodige de venir constater le fait.

    C'est au cours de la messe célébrée ensuite que l'on put voir l'ostensoir quitter sa place et se poser doucement sur l'autel.

    L'archevêque de Besançon ouvrit immédiatement une enquête au cours de laquelle la commission entendit 54 témoins parmi les plus sûrs dont les dépositions concordèrent point par point.

     

    Miracle Eucharistique Faverney 1608

     

    Faverney devient un lieu de pèlerinage qui sera à la source des Congrès Eucharistiques. Aujourd'hui encore les festivités locales se conjuguent habilement à la tradition religieuse.

    Source

     

    Miracle Eucharistique Faverney 1608

     

    Relation du Miracle de Faverney, 25 - 27 Mai 1608 d'après les documents de l'époque

    En ce début du 17° Siècle, Faverney est une grosse bourgade. Saint GUDE y a fondé une Abbaye Bénédictine au début du 8° Siècle.

    Au 11° S. les Moniales sont remplacées par des Moines venus de la Chaise-Dieu.

    En 1608, la vie religieuse à l'Abbaye n'est pas très fervente: Les Moines, qui ne sont que six, plus deux tout jeunes Novices, ont réduit au minimum la célébration de l'Office monastique.

    Cependant, ils restent prêtres, et dans leur belle église consacrée à Notre-Dame la Blanche, il leur arrive d'organiser de grandes fêtes, comme chaque année à la Pentecôte.

     

    La Pentecôte 1608

    C'est ainsi que le Samedi 24 Mai 1608, veille de la Pentecôte, Don GARNIER, le sacristain, prépare un reposoir près de la grille qui marque l'entrée du Chœur, à l'endroit indiqué aujourd'hui : "Lieu du Miracle".

    Ce reposoir comporte une simple table, sur laquelle le religieux dispose un gradin, et un Tabernacle à colonnettes, une petite pierre d'autel sur laquelle prendra place l'ostensoir, à hauteur de visage. Le tout orné de tapis, et surmonté du dais qu'on porte aux processions. Épinglée à la nappe du reposoir, une Lettre Apostolique du Pape CLÉMENT VIII accordant des Indulgences.

    Ce même Samedi 24 Mai, vers 16 h, le Prieur ouvre les cérémonies en exposant le Saint Sacrement.

    Deux grandes hosties, consacrées le matin, sont placées dans l'ostensoir de forme particulière.

    Le lendemain 25 Mai, Fête de la Pentecôte, c'est l'assistance des grands jours.

    L'après-midi, même les gens des villages voisins arrivent. Le soir, comme d'habitude, Don Garnier éteint les cierges, mais laisse allumées deux lampes à huile devant le Saint Sacrement.

    Puis il ferme les portes de l'église et du cloître, et se retire chez lui.

    Vers minuit, un marchand de Faverney qui se rend à la Foire de Conflants / Lanterne, aperçoit, de la route qui longe la Lanterne, des lueurs dans l'église.

     

    L’évènement

    Au petit matin, le Lundi de Pentecôte, 26 Mai, Don Garnier entre dans l'église pour préparer l'Office.

    Il la trouve remplie de fumée, court au reposoir... et reste là, cloué sur place...

    Précipitamment il revient à l'Abbaye pour donner l'alerte : "Ma Chapelle est détruite !"...

    Surpris par ses cris, des Moines accourent.

    Quant soudain le jeune frère HUDELOT s'écrie : "MIRACLE !"

    Il venait d'apercevoir l'ostensoir suspendu dans les airs, légèrement incliné, le pied un peu en avant.

    Il est intact, immobile, on n'aperçoit aucune trace de support. Des cendres sont retirés les restes d'un chandelier en étain, la pierre d'autel brisée en trois morceaux, les pieds de la table plus ou moins calcinés.

    Et, chose extraordinaire, la Lettre du Pape, intacte.

    Les Moines, puis les habitants de Faverney aussitôt alertés, affluent à l'église.

    La nouvelle se répand si rapidement que bientôt on arrive de partout, même de Vesoul, dont le Couvent des Capucins a été averti.

    On édifie un nouveau reposoir pour qu'éventuellement le S. Sacrement puisse venir s'y reposer.

    Et une troisième nuit survient, mais cette fois, une foule priante se renouvelle sans cesse.

    Au matin du Mardi 27 Mai, les pèlerins des villages voisins viennent en compagnie de leurs Curés.

    Les Messes se succèdent au Maître-Autel. Vers 10 h, le Curé de Menoux, l'abbé Nicolas AUBRY, célèbre.

    Après le Sanctus, l'un des cierges du reposoir s'éteint. Don Garnier le rallume.

    Le même incident se reproduit une deuxième, puis une troisième fois. Or, au moment où l'Abbé Aubry procède à l'Élévation, on perçoit comme le son d'une lame d'argent qui vibre.

    ET... tout le monde peut voir l'ostensoir se redresser d'abord, puis de lui-même "se couler doucement et se poser sur le corporal (aujourd'hui encore conservé à l'église) tout aussi révéremment que s'il fût déposé par un homme d'Église."

    Ainsi prenait fin, après trente trois heures, ce prodige extraordinaire.

     

    La Reconnaissance du Miracle

    Dès le 31 Mai 1608, une enquête est ordonnée par Mgr Ferdiand de RYE, Archevèque de Besançon.

    Cinquante quatre dépositions sont recueillies, provenant des Religieux, mais aussi de paysans, de bourgeois, d'ouvriers.

    Le 30 Juillet de la même année, l'Archevêque conclut à la réalité du miracle.

    Depuis, chaque Lundi de Pentecôte, les fidèles viennent en pèlerinage et vénèrent la Sainte Hostie.

    Car elle a pu traverser la tourmente révolutionnaire, grâce à l'intervention d'un "Municipal", Claude LONGCHAMP, qui la retira, à temps, de l'ostensoir, pour la mettre en lieu sûr.

    Il la rendra en 1795, une fois la paix revenue.

    Tandis que l'ostensoir lui-même fut pris par les révolutionnaires et transformé en monnaie...

    L'autre Hostie fut cédée à la Ville de DOLE, en Décembre 1608, et fut détruite pendant la Révolution, dans des circonstances encore mal définies.

    L'Hostie sauvée des flammes nous rappelle que le Christ a voulu nous associer à sa mort et à sa résurrection, afin que nous aussi, nous passions de la mort à la Vie.

     

    Pourquoi ce Miracle Eucharistique ?

    Dieu est présent dans nos vies, mais d'une manière invisible.

    Nous avons seulement des SIGNES des sa présence active et aimante.

    Dans la vie quotidienne, nous nous faisons beaucoup de signes... Encore faut-il les remarquer et les accueillir...

    "On ne voit bien qu'avec le cœur..." Ce regard du cœur était déjà nécessaire aux témoins directs des miracles de Jésus.

    Un proverbe oriental dit : "Quand le sage désigne la lune avec son doigt, l'insensé regarde le doigt et non la lune...!" Devant le récit d'un miracle, au lieu de nous arrêter au "Comment" cela a pu se faire ?, posons notre regard vers CELUI qui, à travers ce SIGNE, veut nous dire quelque chose d'important.

    Dans le cas du Miracle de 1608, à Faverney, qu'est-ce que Jésus veut nous dire ? Il nous dit qu'il est Maître des forces de mort (le feu, la mer) : "Celui qui croit en Moi, même s'il meurt, vivra."

    Il nous dit que l'Eucharistie rend présent le Mystère de son Corps et de son Sang donnés pour nous : "Ceci est mon Corps livré pour vous... Ceci est mon Sang versé pour vous et pour la multitude. Vous ferez cela en mémoire de Moi..."

    Il nous dit qu'il a donné sa vie pour que nous ayons la VIE : "De même que je vis par le Père, celui qui me mangera vivra par moi, et moi je le ressusciterai au dernier jour." Il nous appelle à le suivre dans le don de soi aux autres: "Je vous ai donné l'exemple, pour qu'à votre tour, vous fassiez de même: aimez-vous les uns les autres COMME je vous ai aimés..."

     

    Notre-Dame la Blanche

    L'église de Faverney n'est pas seulement le sanctuaire de l'Eucharistie, elle est aussi celui de la Vierge Marie.

    Saint GUDE plaça son Abbaye sous le patronage de Sainte Marie Immaculée. Vocable qui reçut par la suite le surnom plus populaire de Notre Dame la Blanche (la toute pure).

    Cette statuette de Notre-Dame est fort ancienne.

    A l'origine, comme celle de Notre Dame du Mont-Roland, près de Dole, elle représentait une Vierge assise, portant l'Enfant Jésus sur ses genoux.

    Consumé de vieillesse, on lui a ajouté, au 17° Siècle, deux manteaux dorés qui habillent la Mère et l'Enfant.

    Comme aux fidèles des siècles passés, la Vierge nous dit aujourd'hui: "Faites tout ce qu'il vous dira."

    Source

    En savoir plus :

    http://prieure2bethleem.org/category/miracle-faverney/page/2/

    http://www.saint-jacques.info/faverney.htm

    http://www.1000questions.net/fr/Faverney/Faverney.html

    http://www.wissensdrang.com/dcon12fr.htm

    http://www.therealpresence.org/eucharst/mir/french_pdf/MIRACLE-FR-faverney.pdf

    http://www.maintenantunehistoire.fr/2010/11/lhostie-dans-les-flammes/

     

    La Sainte-Chapelle de la collégiale Notre-Dame de Dole

    La Sainte-Chapelle, située au sud, jouxte le chœur. Elle est édifiée entre 1609 et 1612, par l'atelier du sculpteur Hugues le Rupt, à la demande de la confrérie Saint-Yves, réunissant les avocats du parlement de Dole, afin d'accueillir l'une des hosties miraculeuses de Faverney.

    Le portail (XVIIe s) comporte trois arcades en plein cintre, encadrées de colonnes romaines, et surmontées par un fronton triangulaire, échancré par une niche.

    Sur les barreaux des portes, les détails en relief d'Anathoile Chastel, datés de 1611, représentent le miracle de Faverney.
     

    À proximité se trouve une statue (XVIe s) de Saint Yves, provenant du couvent des Cordeliers de Dole.

    Au XVIIIe siècle, l'intérieur de la chapelle est remanié dans un style baroque. La voûte d'ogive fait place à une autre en berceau et à caissons.

    En 1860, Charles Chauvin effectue des peintures murales représentant le miracle de Faverney.

    En 1867, Louis Rossigneux réalise le vitrail sud, représentant L'Adoration de la Sainte-Hostie par Louis XIV et sa cour le 9 juin 1674, et en 1875 et 1876, les ateliers Gsell Laurent réalisent ceux de l'abside, représentant Le miracle de Faverney et L'arrivée de la Sainte-Hostie à Dole.

     

    Portail (XVIIe s)

     

    Chœur (XVIIe, XVIIIe, XIXe s)

     

    Voûte à caissons (XVIIIe s)

     

    Vitraux de l'abside (1875-1876), par Gsell Laurent

     

    Vitrail sud (1867), par Louis Rossigneux

     

    Source :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A9giale_Notre-Dame_de_Dole

     

    Dole, la Sainte Chapelle de la Collégiale Notre-Dame

    Le 25 mai 1608, jour de la Pentecôte, le Saint Sacrement (Hostie consacrée) est exposé dans l'église du monastère bénédictin de Faverney, petit village à 20 km de Vesoul.

    Pendant la nuit un incendie brûle la table-reposoir sur laquelle était posé l'ostensoir.

    Le lundi matin on découvre avec stupéfaction que l'ostensoir se trouve suspendu dans le vide au-dessus des restes carbonisés.

    Le miracle dure 33 heures et des milliers de personnes en sont témoins.

    Entre 1609 et 1612, la confrérie Saint Yves fait ériger la Sainte Chapelle, telle un écrin dans la collégiale Notre-Dame de Dole, pour abriter l'une des deux hosties miraculeuses.

     

     

    Dole, la collégiale Notre-Dame

     

    Dole, la collégiale Notre-Dame

     

    Dole, la collégiale Notre-Dame

     

    Dole, la collégiale Notre-Dame

     

    Dole, la collégiale Notre-Dame

     

     

    Dole, la collégiale Notre-Dame

     

    Dole, la collégiale Notre-Dame

     

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    Dole, la collégiale Notre-Dame

     

    Dole, la collégiale Notre-Dame

     

     

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