• Mater Admirabilis

     

     

     

    Mater Admirabilis

     

     

     

    Mater Admirabilis est une fresque représentant la Vierge Marie, dans le monastère de la Trinité-des-Monts, à Rome.

    Elle a été réalisée par une jeune artiste française, Pauline Perdrau.

    Histoire

    En 1843, le couvent des religieuses du Sacré-Cœur accueille une jeune novice française, Pauline Perdrau, qui a été formée comme peintre par Maximilien Seitz, lui-même élève de Cornelius et Overbeck, rattachés au mouvement des nazaréens.

    Les religieuses du couvent passaient dans le cloître le temps de la journée consacré à la récréation. Ce moment de la journée était présidé par la mère supérieure, Mère de Coriolis, le reste de la communauté se tenant en demi-cercle autour d'elle. Pauline a conçu l'idée de peindre une fresque représentant la Vierge pour présider l'heure de récréation. Elle demande à la mère supérieure la permission de peindre, mais celle-ci hésite en raison de l'inexpérience de Pauline Perdreau dans le domaine artistique, malgré sa formation. Après un pèlerinage de Pauline pour visiter la Sainte Maison de Lorette, elle a insisté auprès de la mère supérieure pour qu'elle puisse peindre la fresque. C'est en 1844 qu'elle reçoit l'autorisation de la mère supérieure de peindre la fresque.

    Une fois achevée, la mère supérieure a estimé que la fresque était très criarde et a ordonné qu'elle soit recouverte d'un rideau. Le 13 novembre 1846, lors d'une visite au couvent, le pape Pie IX ordonna d'enlever le rideau et, en voyant la fresque, il s'exclama : « Mater admirabilis ». Les couleurs de la fresque avaient perdu leur stridence initiale et la peinture s'était considérablement améliorée. Le pontife a donné l'autorisation de transformer en chapelle le côté du cloître supérieur où se trouvait la fresque.

    Dès lors, l'image est devenue un centre de pèlerinage et diverses indulgences associées à l'image ont été accordées, notamment par Pie IX en 1855. La dévotion à l'image s'est répandue dans tous les collèges de la Société du Sacré-Cœur de Jésus à travers le monde, étant copiée dans des peintures et des gravures. Sa fête est célébrée le 20 octobre. Une église lui est dédiée à Riccione en Italie, près de Rimini et de Saint-Marin.

    Des figures religieuses comme Madeleine-Sophie Barat, Jean Bosco, Thérèse de l’Enfant Jésus ainsi que le futur Benoît XV et Jean XXIII sont venus se recueillir devant cette fresque.

    C'est devant cette fresque que Thomas Philippe aurait reçu des « grâces très obscures » de nature sexuelle qu'il aurait cherché à partager avec des femmes (notamment à l'Eau vive) en invoquant avoir reçu en révélation l’existence de relations incestueuses entre Jésus et Marie au cours de leur vie terrestre et se poursuivant dans leur vie céleste.

    Description

    Le tableau se trouve sur le côté sud du cloître supérieur du couvent-collège de la Trinité-des-Monts, qui donne sur la place d'Espagne à Rome. Il est situé dans un arc du mur du haut cloître, légèrement en retrait.

    La fresque montre une Vierge Marie adolescente assise au milieu d'une loggia. La Vierge est représentée dans une pose réfléchie, le regard tourné vers le bas.

    Sur son côté droit se trouve un vase avec sept lys et sur la gauche un panier avec des livres et un fuseau. À l'arrière-plan du tableau se trouve un paysage.

    La fresque peut être classée dans le style nazaréen. Selon les mots de l'historienne de la peinture, spécialiste de ce mouvement, Cordula Grew :

    « L'archaïsme lyrique et les couleurs pastel en font un véritable héritier de l'esthétique du Lukasbund, reprenant la fascination précoce des frères [nazaréens] pour Fra Angelico et les fresques de la première Renaissance. La littérature pieuse ne tarit pas d'éloges sur la beauté de la forme, l'effet harmonieux et la profondeur spirituelle de l'œuvre. »

    La chapelle est décorée de fresques dans un style éclectique. Les murs sont également décorés de diverses stèles et d'offrandes votives. La voûte est peinte en bleu avec des étoiles dorées appliquées.

    Galerie

    L'année où fut peinte la fresque (détail). 

    L'année où fut peinte la fresque (détail)

    L'aile supérieure du cloître où se trouve la Mater Admirabilis.

    L'aile supérieure du cloître où se trouve la Mater Admirabilis.

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mater_Admirabilis

     

    Mater Admirabilis est une fresque représentant la Vierge Marie, à la Trinité des Monts, un couvent de Rome.

    Elle a été peinte par une jeune fille française, Pauline Perdreau, et a été associé à plusieurs miracles.

    La légende raconte que les moniales de la Trinité des Monts avaient demandé à Pauline de peindre une fresque de la Vierge.  

    Après des semaines de peinture, Pauline a finalement terminé son travail.

    Lorsque la Mère Supérieure la vit, elle a déclaré que les couleurs étaient trop vives et audacieuses et l'a immédiatement recouverte d'un grand morceau de tissu.  

    Des années plus tard, le pape Pie IX était en visite au couvent et a demandé ce qui était derrière le drap. La Mère Supérieure a essayé de détourner l'attention du pape, mais il a demandé à le voir.

    Quand il tira le tissu, il a révélé la peinture que Pauline avait créé des années avant. Les couleurs avaient disparu et mélangés ensemble pour créer une image plus douce que les années précédentes.  

    Le pape a déclaré son Mater Admirabilis, Mère admirable.  

    Il a dit à la Mère Supérieure de ne jamais couvrir cette belle pièce de travail à nouveau.

    Léon XII a offert en 1828 la Trinité des Monts à la religieuse du Sacré-Cœur. Pauline Perdreau née en 1817, qui allait plus tard devenir une religieuse du Sacré-Cœur, la fresque peinte en 1844.

    Elle a été appelée Mater Admirabilis par le pape Pie IX, quand il l'a découverte le 20 Octobre 1846.

    Cette date est la fête de Mater Admirabilis, tant célébrée par la Société du Sacré-Cœur.

    Source :

    https://en.wikipedia.org/wiki/Mater_Admirabilis