• Les dévotions des églises du Nord : Spycker

     

     

     

    Les dévotions des églises du Nord

    Spycker

     

     

    On invoque Sainte Apolline, vierge et martyre, à Bambeke, à Bergues, à Bourbourg, à Eringhem, à Hondschoote, à Spycker, à Merckeghem, pour les maux de dents.

    Eglise saint Léonard

     

    On invoque Saint Léonard, abbé, à Spycker, pour les maux de reins et les paralysies.

    Un escalier descend sous le chœur et mène à une crypte : la chapelle de St Léonard.

    Saint Léonard a comme spécialité de délivrer les prisonniers et, dans cette paroisse, de guérir du mal de reins, de faciliter les accouchements, de faire marcher les enfants noués. Son surnom flamand est le délieur.

     

     

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    Eglise saint Léonard

     

    En savoir plus :

    http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/memoire_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=LOCA&VALUE_98=%20Spycker&DOM=Tous&REL_SPECIFIC=3

     

    Grotte Notre-Dame de Lourdes

     

    C'est une chapelle à loques. Il y a des rubans et bandelettes.

    Autrefois, M.l'Abbé PARESYS faisait venir directement de Lourdes des fûts de 650 litres d'eau de la source de Massabielle, qui étaient transversés dans un réservoir en charge derrière la grotte, permettant aux pèlerins de "venir boire à la fontaine et s'y laver".

    La rampe de distribution de cette eau, aujourd'hui démontée, était pleine d'ex voto, bandelettes de tissus, pansements, vêtements et béquilles laissés par les pèlerins venus implorer la Vierge pour obtenir une guérison.

     

     

     

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    La grotte

    ND de Lourdes

     

    La châsse de Sainte Thérèse

     

     

    L'abbé Marcel PARESYS qui a été curé de Spycker durant 28 années,
    portait une dévotion particulière à Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus.

    Il a fait ériger en 1938 une châsse dans laquelle se trouve la statue de la sainte reposant sur son lit de mort, avec pour panneau de fond la cathédrale de Lisieux.


    Il avait prévu de surélever la châsse, de manière à faire construire sa propre sépulture au dessous.

    Mais lors de la deuxième guerre mondiale, à la suite du dynamitage de l'église en 1944, les décombres sont retombés sur ce monument qui a été remis en état après la libération.


    Il existe, a ce sujet, une anecdote que beaucoup ne connaissent pas. Au cours des combats de la libération (période de septembre 1944 à mai 1945) et juste avant celle du village, l'abbé Paresys aurait pu rejoindre sa sépulture plus tôt que prévu.


    En effet, les SS allemands arrivant du canal de Bourbourg et ayant pris position dans le village, avaient découvert sous la châsse un canon antichar en partie démonté. Ne trouvant pas de coupable, ils ont choisi le leur. Pour l'exemple, ils ont décidé que ce serait le curé du village.
    Ils ont donc pris l'abbé Paresys en otage et l'ont amené dans la pâture Coevoet (actuellement Résidence des fleurs) pour le fusiller. C'était, fort heureusement, une fausse alerte car ils se sont ravisés. A minuit, ils sont revenus le chercher, l'obligeant à porter sur le dos le ballot de paille du sacrifice pour l'enfermer prés de la grotte où ils avaient décidé de le brûler.
    Heureusement, les Canadiens arrivaient aux abords du village. Les combats se sont engagés et les Allemands n'ont plus pensé à l'abbé Paresys.
    Les alliés avançaient inexorablement. Ce fut la fuite précipitée des Allemands, suivie d'un bombardement incessant sur le centre du village. Puis la liesse d'une population libérée d'un joug de cinq ans. Parmi elle, un homme d'église qui venait d'échapper à la mort.
    Sainte-Thérèse l'a-t-elle protégé ? Sans doute, car il a gardé la vie, alors que son œuvre n'était pas terminée. Il en était d'ailleurs persuadé.
    L'abbé Marcel Paresys est décédé à Spycker le Mardi de Pentecôte 1956 à l'age de 74 ans. Il est inhumé sous la châsse comme il l'avait désiré.

     

     

     

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    La châsse de sainte Thérèse

     

    L'autel saint Christophe

     

     

     

    Le monument de Saint Christophe est érigé face à la grotte de Notre-Dame de Lourdes à Spycker.

    Saint Christophe est le patron des débardeurs et des automobilistes.

    Ce monument a été érigé à Spycker en 1932 sous le pastorat de l'abbé Marcel PARESYS, alors curé de Spycker. Il l'a été avec le concours bienveillant du Bicycle Automobile Club Dunkerquois.

    Depuis cette date, tous les ans le premier dimanche de juillet, se déroule dans la petite commune des Flandres le traditionnel pèlerinage au plus grand des 14 saints protecteurs.

    La bénédiction annuelle attire encore de nos jours à Spycker de très nombreux automobilistes le premier dimanche de juillet.

     

     

     

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    L'autel saint Christophe

     

    Le puits saint Léonard

     

     

    La dévotion à Saint-Léonard était florissante à Spycker, avec le puits ou mare de Saint-Léonard, dont l'eau passait pour guérir le mal des reins, faciliter les accouchement et faire marcher les enfants noués.

    D'après les comptes de la paroisse de la fin du 16eme siècle, des pèlerins venaient à toute époque de l'année pour déposer au pied de l'autel Saint Léonard des offrandes diverses. Ils puisaient de l'eau à une source proche afin de l'utiliser comme lotion contre les maux de reins ou comme boisson dans certaines infirmités.

    Cette eau était captée par un puits maçonné et entouré de bouleaux qui a disparu avec les années. Mais bien que la source n'existe plus, l'abbé Parésys a fait aménager un autre puits derrière l'autel Saint-Christophe pour rappeler le souvenir de cette coutume ancienne.

     

     

     

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    Le puits saint Léonard