• Les dévotions des églises du Nord : Dunkerque

     

     

     

    Les dévotions des églises du Nord

    Dunkerque

     

    Chapelle Notre-Dame des Dunes

    Dunkerque : chapelle Notre-Dame des dunes

     

    On invoque Notre-Dame des Dunes.

    L'invocation se fait, non-seulement par les marins et leurs proches pour obtenir de la Vierge une heureuse navigation, mais encore par les chrétiens en général, soit pour recueillir des consolations dans les chagrins de la vie, soit pour obtenir guérison dans tous les cas possibles de maladies et d'infirmités.

     

     

    Prière à Notre-Dame des dunes

     

     
    - Notre-Dame des Dunes

    - Chapelle Notre-Dame des Dunes

    - Prière à Notre-Dame des Dunes

    - Neuvaine à Notre-Dame des Dunes

     

    Chapelle saint Martin

    On invoque Saint Roch, patron des pestiférés, dans les églises de Wormhout, de Coudekerk et de Leffrinckhoucke, pour la peste et les autres maladies contagieuses, et , dans la chapelle de Saint-Martin à la basse-ville de Dunkerque, pour préserver du choléra-morbus.

    Eglise saint Jean-Baptiste

    Source photo : http://histoiresdunord.blogspot.fr/2007_06_24_archive.html

     

    On invoque Saint Antoine-de-Padoue, dans l'église de Saint-Jean-Baptiste, à Dunkerque, pour certains cas de maladies ainsi que pour retrouver les objets perdus ; ce que l'Eglise n'approuve pas comme entaché de superstition.

    On invoque Notre-Dame-de-Bon-Secours et Notre-Dame-de-Bon Port, à l'église de Saint-Jean-Baptiste.

    L'invocation se fait, non-seulement par les marins et leurs proches pour obtenir de la Vierge une heureuse navigation, mais encore par les chrétiens en général, soit pour recueillir des consolations dans les chagrins de la vie, soit pour obtenir guérison dans tous les cas possibles de maladies et d'infirmités.

    On invoque Sainte Philomène, dans une chapelle à Saint-Georges, et dans les églises de Millam et de Saint-Jean-Baptiste, à Dunkerque, pour toute espèce de maladies et de maux.

    On invoque Saint Gowaerd, évêque, dans l'église de Saint-Jean-Baptiste, à Dunkerque, pour la goutte sciatique, l'érysipèle et toute sorte de maux.

    En savoir plus : Notre-Dame de Bon Secours

     

    Eglise des Capucins

    En 1642, des pêcheurs de Dunkerque étaient à la mer.

    Dans l'un de leurs coups de filet, ils amenèrent à bord une énorme quantité de poissons, et, à leur grande surprise, une statuette de la Vierge.

    Dès le retour du bateau, le bruit de cette bonne fortune se répandit en ville, et bientôt la précieuse statuette fut portée en procession à l'église des Capucins, où elle obtint instantanément une vogue inouie.

    Un historien raconte que plusieurs personnes en reçurent des faveurs et qu'un des pêcheurs de l'heureux équipage, ayant été pris quelque temps après parles Hollandais, fit un vœu à la sainte madone des Capucins, et qu'aussitôt les chaînes dont il était garotté, lui tombant des mains, il sortit du cachot où il avait été enfermé.

    En savoir plus :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Dunkerque

    Chapelle et calvaire du Kruysbellaert (Petite Synthe)

    Une légende rapporte qu’un bélier broutant à proximité d’un puits se mit à gratter le sable et exhuma l’une des reliques de la Vraie Croix, ramenée de la première croisade par le comte de Flandre Robert II de Jérusalem.

    On attribuera par la suite ce bienfait au très populaire comte Gui de Dampierre - qui en avait initialement confié la garde à l’abbaye de Saint-Winoc.

    Très vite, l’eau de cette source devint miraculeuse, censée guérir les fièvres convulsives et les maux ophtalmiques, et un sanctuaire fut élevé sur le site de la découverte. Il prit le nom de Kruysbellaert (croix du bélier ou croix des clochettes) et devint un lieu de pèlerinage très prisé en Flandre.

    Détruits durant la Révolution, le calvaire et la chapelle furent respectivement reconstruits en 1893 et 1920 et rénovés depuis.

    Source :

    http://www.communaute-urbaine-dunkerque.fr/fr/territoire/histoire-du-territoire/petite-synthe-du-village-au-quartier/index.html

    En savoir plus :

    http://www.dunkerque.maville.com/actu/actudet_-Un-forum-sur-le-Kruysbellaert-patrimoine-m&233;connu-et-en-p&233;ril_12939-1975639_actu.Htm

    http://dunkerque.blog.lemonde.fr/2011/09/16/petite-ceremonie-au-kruysbellaert/

    http://hispasec.free.fr/?p=kruysbellaert&sp=1

     

    La fête de saint Martin

    On fête sur le territoire de la Flandre historique (principalement dans le Westhoek, la vallée de la Dendre et à Beveren), la Saint-Martin le soir du 10 novembre (ainsi que le soir du 11 novembre avant la Seconde Guerre mondiale).

    Selon la légende, en effet, saint Martin portant la bonne parole sur les côtes flamandes, aurait perdu son âne parti brouter ailleurs, alors qu’il tentait d’évangéliser les pêcheurs d'un petit village, futur Dunkerque. À la nuit tombée, les enfants du pays se mettant à sa recherche, avec force lanternes, l'ont retrouvé dans les dunes, en train de manger des chardons et des oyats. Pour les remercier, saint Martin a transformé toutes les petites crottes de l’âne en brioches à la forme particulière, que l'on appelle folard (Voolaeren, et flamand occidental), ou craquandoules.

    Les enfants chantent en Flandre française, cette chanson, le soir de la Saint-Martin :

    « Saint Martin
    Boit du vin
    Dans la rue des Capucins
    Il a bu la goutte
    Il a pas payé
    On l’a mis à la porte avec un
    Coup d'balai »

    en défilant dans la rue, avec une lanterne en forme de tête, creusée dans une betterave à sucre. Après le défilé, on leur donne un folard et une orange, et le concours de la plus belle lanterne est organisé.

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_de_Tours

    En savoir plus : http://kidsindunkerque.com/2014/11/10/la-legende-de-saint-martin/

     

    Recette des folard de la Saint Martin le 11 novembre
    (Voolaeren en flamand) ou craquandoules

     




    A la Saint Martin dans la région de Dunkerque, les enfants défilent dans la rue, avec une lanterne en forme de tête creusée dans une betterave à sucre. Après le défilé on leur donne une brioche de forme particulière que l'on appelle "folard" (Voolaeren en flamand) ou même "craquandoules ". Puis on organise un concours de la plus belle lanterne (betterave creusée avec une bougie).

     

    Ingrédients :

    - 3 grands verres de farine

    - 100 gr de beurre

    - 100 gr de sucre

    - 2 pincées de sel

    - 1 sachet de levure de boulanger

    - 2 œufs

    - 1 verre de lait

    - 3 cuillères à soupe de raisins secs

    - 3 cuillères à soupe de rhum

     

    Préparation :

    Faites macérer les raisins dans un bol de rhum.

    Faites tiédir le lait.

    Dans un autre bol,ajoutez la levure de boulanger avec le lait tiède.Couvrez et laissez gonfler 20 minutes.

    Égouttez les raisins.

    Dans le saladier, ajoutez la farine, le sucre, les raisins ,le sel et le mélange levure-lait.

    Ajoutez les œufs et pétrissez la pâte.

    Ajoutez le beurre coupé en morceaux et pétrissez de nouveau.

    Couvrez et laissez  reposer la pâte pendant 3 heures,de préférence à côté d'un endroit chaud pour qu'elle gonfle mieux.

    Préchauffez le four à 200 °C.

    Couvrez une plaque de four de papier cuisson.

    Formez les folards comme sur la photos et mettez-les sur la plaque de four.

    Enfournez pour 20 minutes.

    A la sortie du four attendre environ 1/2 heure et badigeonner la surface avec un peu de jaune d'œuf battu.

    Source :

    http://vivementnoel.blogspot.fr/2011/11/recette-des-folard-de-la-saint-martin.html

     

    Filet saint pour saint Éloi

    Aux XVe et XVIe siècles, le droit de filet saint était le versement, chaque vendredi, du produit total de la pêche recueillie dans un filet spécial.

    Ce filet était ainsi appelé car il représentait la contribution des pêcheurs aux frais de construction et d'entretien de l'Église saint Éloi.