• Le mois de janvier consacré à l'Enfant Jésus 20 janvier

     
     

     

    Le mois de janvier consacré à l'Enfant Jésus  

    20 janvier

     

    Les gifs animés Enfant Jésus page2

     

    Source : Livre "Le mois de janvier consacré à l'Enfant Jésus" par Hallès

     

    XXe jour

    ANNE LA PHOPHÉTESSE DANS LE TEMPLE.

    I. Le saint Enfant voulut consoler cette sainte veuve par sa présence, parce qu'elle avait été constante dans le bien. Soyons nous-mêmes plus fermes dans nos bons propos, et les grâces ne nous manqueront pas.

    III. Anne ne fut point maîtresse de ses sentiments envers Jésus. Elle exalta publiquement ses grandeurs et sa gloire. Si nous aimons le Sauveur, parlons-en aussi, parce qu'il n'est pas connu.

    III. Marie et Joseph étaient dans l'admiration des grandes choses qui se disaient de Jésus, et ils quittèrent le temple, pleins de joie. Oh ! si nous nous appliquions un peu plus à connaître les grandeurs de Dieu, quelle admiration et quel contentement nous éprouverions !

     

    Prière.

    Non, très-aimable Jésus, votre grandeur et votre bonté ne sont pas connues, et voilà pourquoi si peu d'hommes vous admirent et vous aiment.

    Heureux si nous étions de ce petit nombre, et certes, nous devrions en faire partie, après tant de lumières et d'instructions que nous avons reçues.

    Mais notre inconstance et notre dissipation ont détourné notre vue sur une foule d'objets étrangers, et voilà comment nous avons perdu le fruit de tant de grâces.

    Ah ! qu'il n'en soit plus de même à l'avenir.

    Oui, nous allons, sur les traces de la sainte prophétesse Anne, nous appliquer désormais avec constance et avec assiduité à la prière et à la mortification.

    Nous espérons que par ce moyen nous parviendrons non seulement à vous connaître et à vous aimer vous-même, mais encore à vous faire connaître et aimer des autres.

    Mais ce n'est pas sur nos propres forces que nous fondons cet espoir.  

    Votre charité sera notre appui ; vous-même, vous serez notre force ; car aucun de ceux qui se sont confiés en vous, ne fut jamais déçu dans ses espérances.

    O Marie, prenez à cœur de nous obtenir une si grande grâce de votre cher fils. Elle tournera à son honneur et à sa gloire, en même temps qu'à notre avantage.

    Ainsi soit-il.

    Exemple.

    Le saint Enfant récompense avec beaucoup de libéralité tout ce qu'on fait en son honneur.

    C'est ce qu'on peut conclure de ce qui arriva à Lélius Ubaldini, petit neveu de Léon X, pendant qu'il était encore enfant.

    Ses parents s'étaient transportés avec toute leur famille de Rome à Pérouse.

    La fête de Noël étant venue, ils donnèrent quelque argent à leurs enfants comme étrennes.

    Lélius, au lieu d'en acheter des bagatelles ou des bonbons comme ses frères, alla visiter la crèche chez les capucines.

    Après avoir vénéré le saint Enfant avec une affection et une piété au-dessus de son âge, l'idée lui vint de donner toutes ses étrennes au petit Jésus ; il s'approcha de la crèche, et, croyant n'être point vu, il mit l'argent à côté du saint Enfant, lui disant d'accepter ce peu, puisque pour le moment il n'avait rien de plus.

    Une personne avait tout observé et entendu.

    Elle se hâta d'en informer la bonne mère, qui en fut extrêmement touchée, mais qui dissimula pour lors.

    Tous étant de retour à la maison, elle demanda à chacun de ses fils quel emploi ils avaient fait de leur argent.

    Tous lui en rendirent compte, et, sur sa demande, Lélius avoua qu'il l'avait donné à l'enfant Jésus.

    On ne tarda pas à s'apercevoir des fruits de cette offrande.

    Il commença dès lors à éprouver un si tendre amour pour l'enfant Jésus, qu'il en versait des larmes.

    Devenu ensuite religieux de Sainte-Térèse, il parlait avec tant d'onction et de grâce de son Jésus, surtout pendant les fêtes de Noël, que tous ceux de ses confrères qui l'entendaient, en étaient touchés et enflammés de dévotion.

    Il se distingua entre eux tous par sa vertu, et ce fut certainement en récompense de sa piété envers l'enfant Jésus.

    L'hommage de ce jour consistera à chanter ou à faire chanter un cantique spirituel, ou tout au moins engager le prochain à en apprendre.

    La servante de Dieu, sœur Benoîte Gambarini, capucine, vit plusieurs fois le saint Enfant entrer dans l'infirmerie avec sa sainte mère pendant qu'on y chantait de pieux cantiques pour récréer les malades.

    (L'oraison jaculatoire comme au XVIe jour. — Pour les autres exercices, voyez à la fin du Ier jour.)