• Le jugement dernier

     
     

     

    Le jugement dernier

    Le jugement dernier




    Le Jugement dernier est normalement celui qui doit intervenir à la fin des temps, lorsque le Christ réapparaîtra. Selon certains théologiens comme Abélard, il y a deux jugements : un jugement individuel à la mort de tout individu, et le Jugement dernier, à la fin des temps.

    Le jour du jugement est celui où tous les hommes devront rendre compte devant Dieu de ce qu'ils ont commis durant leur vie sur Terre.

    Ce jour-là, chacun verra les actes qu'il a commis sur terre. Selon ceux-ci et suivant la Miséricorde, appelée aussi Grâce de Dieu, les hommes seront jugés et certains seront condamnés à la géhenne, d'autres se verront ouvrir les portes du paradis.

    Le paradis et l'enfer sont deux notions très importantes, ils conditionnent la vie de l'individu sur terre. L'Homme en effet, durant toute sa vie, doit essayer de suivre les commandements divins pour espérer se voir pardonner ses fautes à l'issue du jugement dernier et ainsi éviter l'enfer.

    Selon la Bible, la résurrection des morts est un préalable au jugement par Dieu, qui aura lieu le même jour pour tous. Le Jugement dernier est celui qui doit intervenir à la fin des temps, après la venue (ou le retour) du Messie.

    Ce jour, appelé aussi Jour du Seigneur, permettra au Seigneur de montrer sa Justice : « Car le jugement sera conforme à la justice, Et tous ceux dont le cœur est droit l'approuveront » (Ps. 94:15).

     

    La justice de Dieu

    Dans le livre de l'Apocalypse, l'apôtre Jean montre les saints martyrs invoquant la justice pour leur sang versé injustement.

    Oui, justice doit être faite, et Notre Seigneur la rendra en son temps, lui, constitué, par le Père, Juge des vivants et des morts.

    Ce sera l'heure du triomphe pour Dieu, pur Notre Seigneur et les saints qui vécurent pour lui, ce sera la confusion des méchants, des jouisseurs et des pécheurs obstinés.

    Au grand jour, ce jour "grandement amer" du jugement, dit le Saint-Esprit (Livre de la sagesse, ch. v), les justes se tiendront devant ceux qui les affligèrent et les accablèrent de peines.

    Et ceux-ci, à cette vue, seront agités d'une peur horrible ; ils demeureront stupéfaits à la vue soudaine et inattendue de la gloire de leurs victimes.

    Alors, touchés de repentir et soupirant douloureusement ils diront en eux-mêmes :

    Voilà ceux que nous regardions, autrefois, comme un objet de dérision et de mépris.

    Insensés, nous considérions leur vie comme ridiculement stoïque et leur fin misérable. Et voici que maintenant ils sont comptés parmi les enfants de Dieu et au nombre des saints.

    Nous avons perdu la voie de la vérité, et la lumière de la justice ne brille pas pour nous, le soleil de l'intelligence ne se lève pas sur nous.

    Nous nous sommes fatigués dans la voie de l'iniquité et de la perdition, suivant les mauvaises routes et nous ne connûmes pas la voie du Seigneur.

    A quoi nous servit l'orgueil ? Et de quel profit nous a été l'ostentation des richesses ?

    Toutes ces choses fondirent comme une ombre et comme un messager qui passe ; ou comme une nef qui vogue sur les ondes agitées dont on ne peut trouver la trace quand elle a passé, ni le sillon ouvert par sa carène sur les flots ; ou encore comme l'oiseau qui, volant dans l'air, ne laisse aucun signe de son passage, mais seulement la secousse des ailes avec lesquelles il fend l'air léger et rompt avec force l'atmosphère qui est son chemin ; il bat de l'aile et s'envole, et il ne laisse derrière lui aucun signe de son voyage ; ou enfin comme une flèche lancée à un point déterminé : l'air traversé rapidement se replie sur lui-même, et l'on ne connaît même pas le passage de la flèche.

    Ainsi, venus au monde, à peine nés, nous cessâmes bientôt de vivre, et nous ne montrâmes aucun signe de vertu, et nous nous sommes consumés dans notre méchanceté.

    C'est ainsi que résonnent dans l'enfer ceux qui ont péché !

    Parce que l'espérance de l'impie est comme un flocon de laine emporté par le vent ; comme la légère écume dissipée par la tempête ; et comme la fumée ; comme le souvenir d'un étranger qui passe et ne s'arrête qu'un jour.

    Mais les justes vivront éternellement ; leur récompense est entre les mains du Seigneur, et ils ont toute la sollicitude du Très Haut. A cause de cela ils remporteront la couronne et recevront un beau diadème du Seigneur, parce qu'ils les recouvrira de sa droite et avec son bras saint il les défendra.

    Nous devons considérer la vie présente comme un voyage vers l'éternité ; les malheurs et les douleurs comme un moyen d'expiation pour nos péchés et pour la purification de notre âme qui s'y perfectionne comme l'or se purifie dans le creuset ; en réparation aussi des offenses que Dieu notre bon Père reçoit de tant de fils oublieux et ingrats, enfin, comme le principal moyen pour nous rendre semblables à Jésus Crucifié.

    Dieu recevra pour élus dans le ciel ceux qu'il trouvera semblables à l'image de son divin Fils.

    (SOURCE : Le livre "Sainte Rita" de L. DE MARCHI)