• L'adoration eucharistique : Sainte Véronique de Binasco

     

     

    L'adoration eucharistique

    Sainte Véronique de Binasco

     

    Sainte Véronique de Binasco

     

     

    Les Anges se faisaient un honneur de la servir ; et, durant les trois années qui précédèrent sa mort, un de ces esprits célestes lui apportait, le lundi, le mercredi, et le vendredi de chaque semaine, un pain qui la rassasiait et la dégoûtait de toute autre nourriture.

    Source :

    http://lalumierededieu.eklablog.com/sainte-veronique-de-binasco-p109492

     

     

    Visions

    Véronique de Binasco vit Notre-Seigneur des yeux du corps, tout environné d'anges.

    Elle voyait en même temps au-dessus du calice quelque chose qui brillait d'un éclat merveilleux ; mais elle ne put distinguer ce que c'était. 

    Source : Livre "Dévotion à la sainte Eucharistie en exemples, ou excellence des prières et ..." par Jean-Joseph Huguet

     

    Dans l'année 1489, pendant tous les jours de l'octave de la fête du Très-Saint-Sacrement, dans le lieu où se conservait le corps de Notre-Seigneur Jésus-Christ, elle le vit apparaître sous la figure d'un bel enfant vêtu de blanc ; des anges l'entouraient en grand nombre ; elle le voyait marcher sur l'autel, entrer dans le tabernacle et en sortir.

     

    Le dernier jour de l'octave, l'on faisait la procession dans l'église de Sainte-Marthe ; suivi de toutes les sœurs avec des cierges allumés, le prêtre portait le Très-Saint-Sacrement ; c'était l'Enfant-Jésus que Véronique lui voyait porter, et le prêtre lui-même, tandis qu'il remplissait ce saint office, elle le voyait soutenu par les anges ; elle jouissait alors de tout l'usage de ses sens, mais voilà que les anges font entendre un délicieux concert ; elle n'y peut tenir, et dans l'excès de son transport, elle est enlevée en extase ; elle continua néanmoins, tant que dura la procession, de voir l'Enfant-Jésus à la place occupée par la sainte hostie.

    Il arriva que deux sœurs nommées Claire et Stéphanie, religieuses ensemble du couvent de Sainte Marthe, tombèrent l'une et l'autre malades, et, se trouvant en même temps proches de leur tin, on leur apportait le saint Viatique. Véronique vit encore en ce moment le divin Enfant-Jésus entre les mains du prêtre, il était toujours entouré de son cortége d'esprits célestes qui chantaient des cantiques si ravissants qu'elle perdit tout sentiment extérieur. Elle n'en eut pas moins connaissance de tout ce qui se fit près des malades, et, revenue à elle, elle en rendit le compte le plus exact.

    Les deux sœurs moururent peu après, et sainte Véronique réjouit toute la communauté en lui annonçant que leurs âmes étaient sauvées ; elles devaient cependant souffrir dans le purgatoire pour achever de satisfaire à la justice de Dieu, car bien peu d'âmes, ajoutait la sainte, réussissent à le faire suffisamment en ce monde.

     

    Elle-même, quand elle fut sur le point de terminer sa vie, l'annonça à son confesseur cinq jours d'avance, et à l'heure dite, comme l'on commençait les complies, le 13 janvier 1497, elle s'endormit doucement dans le Seigneur.

     

    Source : Livre "Fleurs de Sainte enfance" par Henri-Julien-Léonard de Grimoüard de Saint-Laurent

      

     

     

    Sainte Véronique de Binasco

     

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