• Catherine Labouré (28 novembre et 31 décembre)

     
     

    Médaille miraculeuse de Catherine Labouré

    (28 novembre et 31 décembre)

     

    Catherine Labouré (28 novembre et 31 décembre)

     

    Pourquoi l'invoquer ?

    - Pour bénéficier de la protection de la Vierge contre les catastrophes (notamment familiales), les maladies et le mauvais sort.

     

    Prières :

     

    - Première invocation à Marie :

    † Ô sainte Marie pleine de Grâce,

    qui a été conçue sans péché,

    prie pour nous qui avons recours à Toi !

    † Amen.

     

    - Deuxième invocation à sainte Catherine :

    † Sainte Catherine, toi qui avais coutume de dire "Aimez bien votre Mère du ciel, prenez-La pour modèle ; c'est la plus sûre garantie du ciel...",

    intercède pour moi auprès d'Elle,

    moi qui ne suis pas digne de la contempler,

    comme tu eus le bonheur de le faire ;

    je sais que, grâce à toi,

    qui protégeas les petits et les humbles,

    qui soignas les vieux et les malades,

    ma prière sera exaucée ;

    † Comme toi, sainte Catherine,

    je veux solliciter la foi et l'amour du Cœur Immaculé de Marie,

    afin que sa Grâce se répande,

    sur moi et sur les miens,

    et donne la santé de l'esprit,

    la guérison du corps, la délivrance de tout péril ;

    † Avec toi, sainte Catherine,

    je chanterai les louanges de Jésus,

    doux objet des affections de Marie,

    qui souffrit pour nous,

    mourut pour nous et ressuscita pour nous.

    † Amen.

     

    Catherine Labouré naquit le 2 mai 1806 à Fain-les-Moutiers en Bourgogne.

    Elle est la 8ème des 10 enfants de Pierre et Madeleine Labouré, propriétaires fermiers.

    Madeleine meurt à 46 ans le 9 octobre 1815.  Catherine, en larmes, monte sur une chaise pour embrasser la statue de la Sainte Vierge et dit: « Maintenant, tu seras ma maman ». Catherine qui n'a que 9 ans sera recueillie avec l’une de ses sœurs, par une tante à Saint-Rémy, non loin de Fain.

    En janvier 1818, elle revient à la ferme natale, rendant ainsi possible l’entrée de sa sœur Marie-Louise chez les Soeurs de la Charité à Langres.

    A 12 ans, elle assume le rôle de la mère de famille, de fermière et de maîtresse de maison. Elle commande aux serviteurs et à la servante.

    Son domaine, c’est le fournil, le verger, l’étable, le poulailler et le colombier.

    Elle se lève avant l’aurore, prépare les repas pour les ouvriers qui vont aux champs, assure la traite des vaches et conduit le troupeau à l’abreuvoir communal.

    Elle prend soin de son jeune frère infirme et veille au bien-être de son père quand il revient des champs ou du marché de Montbard. Elle passe aussi de longues heures dans la petite église de Fain, devant un tabernacle vide, car le clergé a beaucoup diminué pendant la Révolution et le prêtre desservant ne vient que pour célébrer les enterrements et les mariages, très raremant une messe dominicale.

    Elle suit quelques études élémentaires, de 1824 à 1826, chez une cousine qui tient un pensionnat.

    Elle revient à la ferme parce que la petite paysanne est mal à l’aise au milieu de ces jeunes filles de bonne famille. Son père voudrait bien la marier, mais elle refuse. Alors il l’envoie à Paris, où son fils tient un commerce de vins et un restaurant populaire.

    Elle devient servante. Elle y découvre la misère des ouvriers et le travail des jeunes enfants en usine. Sa décision définitive est prise : elle servira les pauvres. De retour en Bourgogne, elle retrouve le pensionnat de Châtillon et les Sœurs de Saint Vincent de Paul. Son père cède enfin.

    Le mercredi 21 avril 1830 (elle a 24 ans), elle retrouve Paris et entre au séminaire de la Maison-Mère des Filles de la Charité, de la rue du Bac. Grande joie pour sœur Catherine, le dimanche suivant 25 avril, les reliques de saint Vincent de Paul sont transférées de Notre-Dame de Paris à la chapelle de la rue de Sèvres.

    C'est là, dans la chapelle, que la Sainte Vierge lui apparaît quelques mois plus tard, la première fois, le 19 juillet 1830.

    En savoir plus : http://lalumierededieu.eklablog.com/paris-catherine-laboure-p35060

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