• Bienheureux Simon Ballachi, religieux de l’Ordre des Prêcheurs († v. 1329)

     
     

    Bienheureux Simon Ballachi († v. 1329)

    religieux de l’Ordre des Prêcheurs

     

    Image illustrative de l’article Simon Ballacchi

     

     

     

    Simon Ballacchi (Santarcangelo di Romagna, 1240 - Rimini, 3 novembre 1319) est un frère convers dominicain italien reconnu bienheureux par l'Église catholique, et fêté le 3 novembre.

    Biographie

    Il naît dans une famille noble et passe sa jeunesse à acquérir le maniement des armes et de la tactique militaire.

    À l'âge de 27 ans, il demande d'être admis comme frère convers au couvent des dominicains de Rimini, un lieu qui avait auparavant accueilli Pierre de Vérone et Thomas d'Aquin.

    Cette décision est incomprise par sa famille car non seulement il abandonne une position civile prestigieuse mais il renonce à la prêtrise ce qui l'empêchera de monter dans la hiérarchie ecclésiastique.

    Il est affecté comme jardinier de son couvent, un métier qu'il ne connaît pas mais qu'il aime aussitôt.

    Souvent il parcoure la ville tenant une croix dans la main, instruisant les enfants des principes de la religion, et exhortant les pécheurs à la repentance.

    Lorsque le temps est trop mauvais pour qu'il puisse travailler à l'extérieur, il balaie et nettoie le monastère.

    Partout où son travail l'emmène, il essaye de bien le faire et de s'effacer complètement, pour que personne ne remarque qu'il est là.

    Sous l'extérieur placide d'un jardinier, il dissimule une vie d'austérité et de prière. Pendant le carême, il ne prend que du pain et de l'eau, il se lève la nuit pour prier et se flagelle tous les soirs.

    Selon son hagiographie, Satan essaie de le tenter puis recourt à la violence physique ; mais toutes ses attaques s'avèrent inutiles. Un ange vient l'assurer que Dieu le rendrait victorieux de l'enfer. Il est aussi favorisé d'apparition du Christ, de la Vierge, de saint Dominique et saint Pierre de Vérone qui viennent le consoler et l'aider dans la lutte contre le diable. À 57 ans, il devient aveugle puis ses infirmités deviennent si grandes qu'il est forcé de rester couché. Parfois, son lit est vu entouré d'une lumière vive avec des chants angéliques qui se font entendre.

    Culte

    Il meurt le 3 novembre 1319. Sa réputation de sainteté est telle qu'une foule immense vient pour emporter quelques reliques ou objets ayant touché son corps, et que deux jours suffisent à peine pour accueillir ceux qui veulent l'honorer.

    Son habit est littéralement coupé en morceaux, de sorte qu'il faut le changer avant l'enterrement.

    En 1817, ses restes sont transférés dans une chapelle érigée en son honneur dans la collégiale de Santarcangelo di Romagna.

    Le pape Pie VII, par un décret du 14 mars 1820, confirme son culte avec le titre de bienheureux.

    Source :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Simon_Ballacchi

     

     

    Bienheureux Simon Ballachi, religieux de l’Ordre des Prêcheurs († v. 1329)

     

     

    Le B. Simon, fils de Rodolphe, comte de Saint- Arehangelo, ville près de Rimini, en Italie, naquit vers le milieu du treizième siècle. L'Italie était alors déchirée par des factions politiques, qui se persécutaient avec une fureur sans bornes.

    Ces sentiments peu chrétiens furent enseignés de bonne heure à Simon lui-même, dont la naissance était si élevée, et il les nourrit dans son cœur jusqu'au moment où il fut éclairé de l'Esprit-Saint, et où il résolut de les fuir.

    Ce fut dans ce pieux dessein qu'à l'âge de 27 ans il se consacra au service de Dieu dans l'ordre de S. Dominique.

    Le couvent de Rimini conservait encore les impressions profondes qu'y avait laissées la vertu de S. Thomas d'Aquin et du saint martyr Pierre, qui y avaient demeuré l'un et l'autre. Ce fut cet esprit de sainteté qui arrêta son choir sur cette maison, où il se fit recevoir comme frère-lai.

    Quoiqu’issu d'une famille illustre, et neveu de l'évêque de Rimini, il ne voulut jamais consentir à accepter de l'avancement, et préféra une vie retirée en Dieu à toutes les distinctions auxquelles les hommes attachent du prix. Il remplit avec ardeur et humilité tous les devoirs de son état.

     

    Son attention, son zèle et sa soumission avaient quelque chose d'étonnant.

    Il avait porté au plus haut degré les vertus de l'abstinence et de la mortification.

    Son zèle pour le salut du prochain allait si loin, que souvent il parcourait la ville la croix à la main, instruisait les enfants dans les principes de la religion, et exhortait sévèrement, et presque toujours avec succès, les pécheurs à quitter le sentier du vice.

    Sa mort arriva en 1319, et sa réputation de sainteté était si générale, qu'on fut obligé de différer son enterrement au-delà du terme ordinaire, tant l'affluence du peuple était grande.

    Ses restes mortels furent transférés plusieurs fois depuis ce temps, jusqu'à ce que les habitants de Saint-Archangelo en fissent en 1817 la translation solennelle dans la cathédrale.

    Le Pape Pie VII permit en 1821, sur le rapport de la congrégation des Rites, à l'ordre des Dominicains et au clergé du diocèse de Rimini de célébrer à l'avenir la fête du B. Simon. On honore sa mémoire le 3 Novembre.

     

    SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction : Jean-François Godescard.

    Source : http://nouvl.evangelisation.free.fr/simon_ballachi.htm

     

     

     

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