• Bienheureuse Marie-Thérèse Soubiran. Fondatrice de la congrégation de Marie-Auxiliatrice († 1889)

     
     

    Bienheureuse Marie-Thérèse Soubiran († 1889)

    Fondatrice de la congrégation de Marie-Auxiliatrice

     

    Bienheureuse Marie-Thérèse Soubiran. Fondatrice de la congrégation de Marie-Auxiliatrice († 1889)

     

    Sophie-Thérèse de Soubiran La Louvière est née le 16 mai 1834 à Castelnaudary et morte le 7 juin 1889 à Paris.

    Elle est issue d'une ancienne famille du Midi de la France.

    Élevée par des parents profondément chrétiens, elle désire très jeune répondre à l'appel de Dieu et lui consacrer sa vie.

    Biographie

    image illustrative de l’article Marie-Thérèse de Soubiran

     

    À 20 ans, elle essaie une vie religieuse dans un béguinage de Gand en Belgique, mais cette expérience ne dure qu'un an et elle revient en France, où elle voudrait l'adapter.

    En 1854, avec quelques compagnes, elle ébauche une première forme de vie religieuse.

    Pendant plusieurs années, les sœurs partagent une vie de pauvreté dans la prière et le travail.

    Elles construisent une maison pour accueillir les fillettes pauvres, mais, à peine achevée, la maison est détruite par un incendie.

    Afin de mieux discerner le dessein de Dieu, Marie-Thérèse part à Toulouse en 1864 pour faire une retraite de trente jours.

    Dans la prière, elle comprend que Dieu lui demande de continuer la fondation ébauchée, mais en lui donnant une autre base, et qu'elle doit y demeurer pour en assurer la croissance.

    Sophie-Thérèse consacre alors la jeune congrégation à Marie, dont désormais toutes les Sœurs porteront le nom.

    La congrégation de Marie-Auxiliatrice est née. Les Sœurs adopteront la spiritualité ignatienne et trouveront Dieu aussi bien dans la prière que dans l'action apostolique.

    La maison mère de Toulouse essaime bientôt dans toute la France et même, après la guerre de 1870, en Angleterre.

     

     

    Plaque sur la maison de Bourges où vécut Marie-Thérèse de Soubiran de 1871 à 1874

     

    Soutenir les jeunes filles de l'âge de quatorze ans à vingt cinq ans environ. Très spécialement cette partie de la jeunesse qui, sans famille, réside dans les grandes villes, fréquente l'atelier et les fabriques. Ce but étant un besoin de nos société modernes qui centralisent tout et remplacent les familles chrétiennes par des masses d'individus

    Pour mieux se mettre entre les mains de Dieu, "pour ne faire fond que sur Lui", Marie-Thérèse renonce à tous ses biens personnels par un vœu de pauvreté radical : Dieu lui donne une tâche à accomplir, elle compte uniquement sur Lui pour la réaliser. "Celui qui met sa confiance en Dieu est fort de la force même de Dieu".

    Mais une sœur la supplante à la tête de la congrégation et la chasse. En 1874, elle échoue à Paris où elle est recueillie par les sœurs de Notre-Dame de Charité.

    Elle mène alors une vie très effacée jusqu'à sa mort le 7 juin 1889.

    Un an plus tard, une nouvelle supérieure est élue à la tête de la congrégation de Marie-Auxiliatrice et Mère Marie-Thérèse est réhabilitée.

    Béatification

    Le 20 octobre 1946 à Rome par Pie XII.

    Fête

    Le 7 juin.

    Source


    Nuit du 5/6 novembre 1861 au Béguinage de Castelnaudary. Lieu source pour la Congrégation.

    «  Le 6 novembre 1861, un incendie épouvantable dévora le couvent et faillit envelopper dans ses flammes 26 religieuses et bon nombre d’enfants. La très sainte Vierge invoquée donna miraculeusement le temps de sauver les personnes ; pour l’édifice, il fut détruit ; et chose remarquable, la veille au soir, après une instruction, il avait été dit : être de mauvaises religieuses, donner naissance à une communauté qui serait sans régularité et sans ferveur, il vaudrait mieux mourir mille fois, oui, il vaudrait mieux que le bon Dieu nous détruise toutes d’un seul coup,même en nous brûlant. »

    M.Thérèse de Soubiran (manuscrit Amour et Miséricorde ) 
    Pendant l’incendie, et dès que les secours furent organisés, Marie Thérèse de Soubiran, qui avait emporté le Saint Sacrement pour le mettre à l’abri, passa le reste de la nuit en adoration, rejointe par quelques religieuses. 
    « L’événement est fondateur en ce qu’il est à l’origine de l’adoration eucharistique ; et plus précisément de l’adoration de nuit. Il l’est aussi pour la conception de la pauvreté religieuse à vivre à Marie Auxiliatrice.

    Source

    En savoir plus :

    http://www.marieauxiliatrice.cef.fr/Marie-Therese-de-Soubiran

    http://nouvl.evangelisation.free.fr/marie_therese_soubiran.htm

     

     

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