• Bienheureuse María Dolores Rodríguez Sopeña († 1918)

     
     

     

    Bienheureuse María Dolores Rodríguez Sopeña († 1918)

    fondatrice de l'Institut catéchétique "Dolores Sopeña"

     

     

    Bienheureuse María Dolores Rodríguez Sopeña († 1918)

     

     

    María Dolores Rodríguez Sopeña (30 décembre 1848 - 10 janvier 1918) est une laïque et militante catholique espagnole, fondatrice des sœurs de l'institut catéchiste Dolores Sopeña et de l'Œuvre social et culturel Sopeña, pour le service des plus nécessiteux.

    Elle est vénérée comme bienheureuse par l'Église catholique.

    Elle est commémorée le 10 janvier selon le Martyrologe romain.

    Biographie

    Image illustrative de l'article María Dolores Rodríguez Sopeña

     

    C'est dès son plus jeune âge qu'elle visite les pauvres et les malades, accompagnant sa mère dans ses courses charitables.

    Devenue membre de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, elle s'engage plus activement dans sa foi chrétienne : elle fait le catéchisme aux enfants pauvres et aux prisonniers et offre ses services aux hôpitaux de Madrid.

    En 1872, elle rejoint son père à Porto Rico puis à Cuba, où elle continue son œuvre d'instruction et de formation religieuse, ne faisant pas de différence entre les enfants blancs et les enfants de couleur.

    De retour en Espagne, c'est avec l'aide des jésuites qu'elle fonde diverses associations pour la formation religieuse et l'aide aux nécessiteux, et donne naissance à une congrégation religieuse, l'Institut catéchiste, qui portera ensuite son nom.

    Béatification et canonisation

    La cause en béatification et canonisation est introduite en 1980.

    Déclarée vénérable en 1992, elle est reconnue bienheureuse par le pape Jean-Paul II en 2003.

    Mémoire liturgique fixée au 10 janvier.

    Source :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Mar%C3%ADa_Dolores_Rodr%C3%ADguez_Sope%C3%B1a

     

     

    Dolores Rodriguez Sopeña naît au sud de l’Espagne, à Velez Rubio (Province d’Almeria – Andalousie).

    A 8 ans elle est opérée des yeux et gardera toujours une faiblesse de la vue.

    Son père a une formation de Magistrat et recevra différentes affectations, entraînant des déménagements pour sa famille. Néanmoins Dolores définit cette période de sa vie comme un « lac de tranquillité ».

    Son père est nommé au Tribunal d’Almeria alors qu’elle a 17 ans.

    Pour la famille c’est le commencement d’une vie de mondanités, mais Dolores ne s’y attache pas.

    Elle préfère s’occuper du prochain.

    C’est ainsi qu’à l’insu de sa famille, elle prend soin de deux sœurs malades du typhus et d’un lépreux.

    Trois ans plus tard elle déménage avec les siens à Madrid tandis que son père est nommé à Porto Rico.

    Elle fait le catéchisme, notamment dans la prison pour les femmes ; puis la famille se retrouve tout entière à Porto Rico en 1872.

    Dolores a 23 ans. C’est alors qu’elle a un premier contact avec les Jésuites.

    Avec son directeur spirituel, elle fonde l’association des Filles de Marie pour alphabétiser et catéchiser les gens de couleur.

    En 1873, la famille part à Cuba, son père étant nommé au Tribunal de Santiago de Cuba.

    Elle demande à être admise chez les Sœurs de la Charité, mais elle n’est pas acceptée à cause de sa mauvaise vue.

    Elle œuvre dans les quartiers périphériques de la ville, fondant des ‘Centres d’instruction’ pour l’enseignement, la catéchèse et l’assistance médicale.

    En 1876, lorsque sa mère meurt, elle revient avec sa famille à Madrid.

    Là elle poursuit son apostolat habituel. Elle se familiarise avec les ‘Exercices spirituels’ de Saint Ignace de Loyola et elle s’occupe de son vieux père.

    Après la mort de celui-ci, en 1883, elle voudrait entrer dans un ordre contemplatif, mais son directeur l’oriente vers les Salésiennes.

    Après un essai de dix jours, elle quitte le couvent comprenant que ce n’est pas sa vocation.

    Dolores « désire répondre au défi d’apporter la rédemption du Christ dans le monde du travail. » (Jean Paul II) Elle se demande comment « faire parvenir le message sublime (du Christ et de sa libération) en particulier à ceux qui ne l’entendent pas dans leur cœur parce qu’ils ignorent l’Évangile. »

    En 1892 elle fonde l’ ‘Association de l’apostolat séculier’ puis l’ ‘Œuvre des Doctrines’ (catéchismes) qui prendra le titre plus neutre de ‘Centres ouvriers d’instruction’.

    Elle constate en effet que dans les milieux déchristianisés, voir anticléricaux, on ne peut pas parler directement du Christ et qu’un habit religieux créerait des obstacles.

    C’est pourquoi elle commence par l’action sociale et se présente sans signe religieux distinctif.

    De même pour ses collaboratrices. C’est également une audace pour cette époque que des femmes se lancent dans ces milieux difficiles.

    A la suite de malentendus survenus à Madrid, Dolores œuvre à Séville puis à Tolède.

    Elle fait des centaines de voyages pour visiter ses Centres.

    En priant sur la tombe de Saint Pierre à Rome lors de l’année sainte 1900, elle a l’intuition qu’elle doit fonder un institut religieux qui prolongera l’Œuvre des Doctrines et qui soutiendra spirituellement cette association laïque.

    En 1901, après une retraite à Loyola (là où est né Saint Ignace) elle rédige avec huit sœurs un règlement.

    L’Institut des Dames catéchistes’ est reconnu officiellement le 31 octobre de cette même année à Tolède.

    En même temps elle fonde une association civile, reconnue en 1902 par le gouvernement, et appelée aujourd’hui ‘Œuvre sociale et culturelle Sopeña – OSCUS’

    La spiritualité de l’Institut est christocentrique et mariale, spécialement tournée vers le culte de l’Eucharistie et du Saint Sacrement.

    C’est pourquoi le Jeudi Saint est le jour de l’Institut.

    Il faut noter aussi l’influence ignatienne.

    Dolores meurt à Madrid en 1918.

    Les œuvres qu’elle a fondées se concrétisent actuellement dans trois Mouvements réunis dans la ‘Famille Sopeña’ et qui s’appellent :

    - le Mouvement laïc ‘Sopeña’
    - les catéchistes ‘Sopeña’
    - l’œuvre sociale et culturelle ‘Sopeña’.

    Source :

    http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0606.htm

    En savoir plus :

    http://www.preguntasantoral.es/category/principales-es/virgenes-y-viudas-es/page/2/

     

     

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