• Bienheureuse Marguerite Bays

     

     

    Sainte Marguerite Bays

     

    image illustrative de l’article Marguerite Bays

     

     

    Marguerite Bays, née dans le hameau suisse de La Pierraz, dans la localité de Chavannes-les-Forts (commune de Siviriez depuis 2004) le 8 septembre 1815 et morte dans la même commune le 27 juin 1879, a été canonisée sainte catholique en 2019.

    Elle est fêtée le 27 juin.

    Biographie

    Vie familiale

    Marguerite est la deuxième de sept enfants d'une modeste famille paysanne, dont tous les membres, comme dit le dossier de l'évêché, « n'avaient pas une conduite irréprochable ».

    Sa sœur Marie-Marguerite, dite « Mariette », souffre de la dissolution de son mariage et revient vivre dans la maison familiale, son frère Joseph, violent et dissipé, se retrouve en prison, et l'aîné, Claude, conçoit un enfant hors mariage (François), dont Marguerite, alors âgée de 17 ans, prend en charge l'éducation.

    A 47 ans, Claude finit par épouser Josette qui, selon les proches, aurait humilié et maltraité Marguerite.

    Travail et catéchèse des enfants

    Couturière de métier, Marguerite se lève très tôt pour travailler et, après la messe, rend visite à des familles qui lui demandent conseil et lui présentent des intentions de prière.

    Marguerite n'est pas seulement aimée pour la qualité de son travail, mais aussi pour l'influence positive qu'elle a sur les enfants.

    Service aux pauvres

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    Localisation de la maison/musée de la bienheureuse Marguerite Bays
     

    À une époque où la pauvreté touche particulièrement les handicapés, les orphelins, ainsi que de nombreux journaliers qui ne trouvent plus de travail dans les fermes en raison de la mécanisation de l'agriculture, Marguerite Bays est une référence dans la région pour les affamés et les malades.

    Spiritualité et vie mystique

    À l'occasion de la fondation de l'Œuvre de Saint-Paul en 1873, Marguerite Bays est consultée par sa filleule, Lutgarde Menétrey, mère abbesse de l'abbaye de la Fille-Dieu, ainsi que par le chanoine Joseph Schorderet.

    Elle soutient ce projet malgré l'opposition de l'évêque de Fribourg, Mgr Étienne Marilley.

    Atteinte semble-t-il d'un cancer abdominal - fatal, selon son médecin - elle en guérit cependant le jour de la proclamation solennelle, le 8 décembre 1854, du dogme de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie.

    Outre le fait que l'on prête à Marguerite des visions diverses et le don de prédiction, Lutgarde Fasel, mère abbesse de la Fille-Dieu cite, selon une source mal identifiée, voire discutable, son grand-père Jean :

    « Je vais vous dire quelque chose que je n'ai jamais dit à personne. Je suis le seul à connaître cette histoire avec le chanoine Jean Maillard et ma sœur, parce qu'elle m'a demandé de ne rien dire. Au cours de sa dernière maladie, Marguerite désirait recevoir l'Eucharistie pendant toute la nuit, mais nous n'avons pas pu répondre à sa demande. Le Seigneur Dieu a eu pitié de sa servante, un ange est venu et lui a amené la Sainte Communion. Je l'ai vu et je ne pouvais pas croire ce que je voyais ».

    Réception des stigmates

    Menant une intense vie de prière et se trouvant parfois en extase le vendredi, surtout le Vendredi Saint, jour de la Passion du Christ, Marguerite, en état cataleptique, revit ces événements.

    A l'âge de 39 ans, peu après sa guérison considérée comme miraculeuse en 1854, des taches rouges apparaissent sur ses mains, sur ses pieds et sur sa poitrine, se développant en blessures ouvertes.

    Une enquête médicale qui aurait été menée le 11 avril 1873 par le Dr Alexis Pégairaz de Bulle et par le préfet Grangier, qui constatent l'état cataleptique de Marguerite entre 15 h et 16 h. et concluent à l'authenticité des stigmates, inexplicables par une cause naturelle.

    Ces marques disparaissent par la suite. Le site Mystics of the Church donne le compte-rendu de cette investigation, citant pour seule source l'ouvrage du père Claude Morel (également président de la commission pour la canonisation de Marguerite Bays).

    Vénération

    Béatification

    Enquête sur les vertus

    Les habitants de la région prêtant à Marguerite Bays de nombreux miracles, un procès en béatification est ouvert en 1927 mais sera abandonné, étant retourné par Rome comme « absolument insuffisant », puis relancé par l'évêque François Charrière en 1953.

    Reconnaissance d'un miracle

    En 1940, Marcel Ménetrey, jeune alpiniste et futur curé de la paroisse de Le Crêt, survit à un accident de montagne à la Dent de Lys au cours duquel meurent ses compagnons de cordée.

    Marguerite Bays est béatifiée le 29 octobre 1995 par le pape Jean-Paul II.

    Canonisation

    Second miracle

    En 1998, une fillette de Siviriez supporte sans égratignure son passage sous la roue d'un tracteur. Sa famille avait invoqué Marguerite Bays.

    L'enquête médicale ne pouvant apporter d'explications scientifiques, le dossier fut envoyé à Rome en 2014.

    Elle est solennellement proclamée sainte par le pape François le 13 octobre 2019, au cours d'une messe célébrée sur la place Saint-Pierre.

    Culte

     

    Église de Siviriez, où repose Marguerite Bays

    Par DBays, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=52293547

     

    Sainte Marguerite Bays est fêtée le 27 juin.

    Ses ossements, exhumés en 1929, sont solennellement placés dans une chapelle de l'église de Siviriez le 26 juin 1953.

    Son portrait, seule représentation que l'on connaisse de Marguerite, a été peint en 1929, soit 50 ans après sa mort, par Sœur Augustine Ménetrey, moniale du couvent de la Fille-Dieu.

    Source :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite_Bays

     

     

     

     

    Bienheureuse Marguerite Bays

     

    Marguerite Bays naît le 8 septembre 1815 (Jour de la nativité de la Vierge) au hameau de La Pierraz dépendant du village de Siviriez dans le canton de Fribourg (Suisse) dans une famille de petits agriculteurs qui eurent 6 enfants.

    Très tôt elle ressent un attrait pour la prière dans la solitude et le silence.

    Trop faible pour les lourds travaux de la campagne, elle restera dans sa chambrette où elle exercera toute sa vie le métier de couturière, en assurant aussi le soin du ménage dans la ferme après le départ de ses deux sœurs.

    Chaque jour elle se rend à pied à Siviriez (à 1,5 km) pour assister à la Messe qu'elle considère comme le "sommet de sa journée".

    Chaque dimanche après-midi, elle réunit des enfants chez elle ou dans la chapelle Notre-Dame des Bois. Elle met à leur portée un catéchisme présenté de façon trop théorique à la paroisse.

    Les enfants l'aiment beaucoup car elle est simple et gaie.

    Souvent elle se rend à pied à Einsiedeln.

    Elle fait partie du Tiers-Ordre franciscain.

    Avec zèle elle assiste malades et mourants du voisinage.

    Enfin dans un esprit missionnaire, elle s'intéresse à l'œuvre de la Propagation de la Foi, et en ce temps marqué par le Kulturkampf, elle aide le chanoine Schorderet fondateur de l'Œuvre de Saint-Paul pour l'apostolat par la presse.

    Frappée par un cancer, elle en guérit miraculeusement le 8 décembre 1854 (jour où Pie IX proclamait à Rome le dogme de l'Immaculée Conception), mais cette maladie se commue aussitôt en stigmates car elle avait demandé d'être associée plus étroitement encore au Christ crucifié ; elle cherche néanmoins à cacher ces marques.

    Ce qui la caractérise, c'est la simplicité, le silence.

    Elle mène une vie ordinaire cachée avec le Christ en Dieu.

    Elle meurt après de grandes souffrances le vendredi 17 juin 1879 vers trois heure de l'après-midi, et depuis, la voix populaire l'a toujours considérée comme une sainte.

    Elle est béatifiée le 29 octobre 1995 à Rome par le Pape Jean-Paul II.

    Source 

    En savoir plus :

    Le site de Marguerite Bays : http://www.marguerite-bays.ch/

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite_Bays

     

     

     

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