• Argelès, la chapelle Sainte Marie Étoile de la mer

     
     

    Argelès-sur-mer

    La chapelle Sainte Marie Étoile de la mer

     

     Argelers de la Marenda. Mare de Déu de l'Estrella del Mar 1.jpg

    By Claudefà - Own work, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=57676987 

    By Claudefà - Own work, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=57677117

    Source : https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Chapelle_Sainte-Marie-%C3%89toile-de-la-Mer

     

    La chapelle actuelle, dédiée à Sainte Marie Étoile de la mer a remplacé un édifice précédent, détruit en 1943 par les troupes allemandes d'occupation qui construisirent une ligne de défense contre un éventuel débarquement allié.

    Tout le secteur d'Argelès plage avait été décrété zone interdite et les habitants évacués.

    Cette chapelle primitive qui se trouvait en première ligne au début de l'allée du Racou, avait été construite vers 1934 et s'appelait Maria-Stella. Le bord de mer était déjà construit de villas (Depuis 1896) et la station balnéaire existait avant la guerre de 1914-1918. La chapelle fut rasée, car sa silhouette, se détachant sur celle des villas, pouvait constituer un "amer" (Point de repère) pour les navires et avions alliés en vue d'un éventuel débarquement.

    Après la libération et la fin de la guerre en 1945, commencèrent de longues opérations pour démanteler les fortifications allemandes, déminer et reconstruire ce qui avait été détruit. Les propriétaires des villas revinrent les occuper, la vie reprit son cours et les messes étaient célébrées provisoirement dans la villa "Altitude zéro" (Près de l'actuel hôtel du Lido).

    La reconstruction d'une chapelle était considérée unanimement comme une nécessité, du curé de la paroisse, le chanoine Raphaël Clerc et son vicaire André Esparre, à la municipalité de Frédéric Trescases et au Syndicat d'initiative présidé par M. Henric. C'est l'association diocésaine avec Monseigneur Bernard évêque de Perpignan-Elne, qui porta l'opération financée par une souscription publique. Cette association est toujours propriétaire de la chapelle.

    Les architectes perpignanais J. Charpeil et Jo. Prudhomme conçoivent alors un bâtiment très simple en béton armé.

    Ce nouveau bâtiment fut implanté à l'orée du bois de pins, sur un site différent de celui du premier. Les travaux de construction se sont déroulés de 1950 à 1956 et par la suite, a reçu une décoration intérieure :

    - Les vitraux sont l'œuvre du peintre résidant à Collioure : Willy Mucha, ils ont été placés en 1958.

    - Les fresques murales ont été réalisées en 1982 par le peintre André de la Cruz qui a travaillé une semaine, d'un dimanche à l'autre pour peindre les dix scènes :

    A partir de l'autel sur le mur Nord, on trouve : La marche de Jésus sur les eaux (Matthieu 14/25), les béatitudes (Matthieu 5/3), les noces de Cana (Jean 2/1), la multiplication des pains (Matthieu 14/17), la femme Hémorroïse (Qui perdait son sang) (Matthieu 9/21).

    Sur le mur sud : Jésus et l'aveugle (Matthieu 20/34), le débiteur (Matthieu 18/21), la colombe de Noé (Genèse 8/11), le matin de Pâques (Matthieu 28/6), la guérison d'un paralytique (Matthieu 9/2).

    - Le bénitier a été fait par Ludovic de Candido et les bancs anciens par Louis de Candido.

    Par la suite, l'abbé Esparre, curé de la paroisse Notre-Dame del Prat, a eu l'excellente idée de faire installer un autel à l'extérieur afin de pouvoir célébrer la messe dans le bois de pins, les dimanches des mois de juillet et d'août, les mois d'été quand il y a plus de vacanciers.

    Le prêtre a financé les matériaux et des membres de la famille de Candido, toujours prêts à réaliser des travaux pour la chapelle, Attilio, Henri, Léonard et Ferruchio ont offert leur travail pour en réaliser l'installation. On remarque que le bas de l'autel est en marbre de Villefranche-de-Conflent. Depuis, quelques aménagements ont été faits.

    En 2016, une généreuse donatrice qui veut rester anonyme, a offert le magnifique Christ (De style roman médiéval) qui est suspendu au-dessus de l'autel.

    Source : Panneau dans l'église

     

    Argelès, la chapelle Sainte Marie Étoile de la mer

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