• Anneau

     
     

    Anneau

     

    Anneau

    Anneau du Concile Vatican II, offert par le Pape Paul VI aux Pères conciliaires, le 6 décembre 1965

     

    Certains dignitaires de l'Église catholique portent ce bijou (anneau pastoral) que les fidèles, en signe de respect, baisent au cours de certaines cérémonies.

    L'anneau est symbole de perfection et de fidélité.

    Anneau cardinalice

    Cet anneau est un insigne propre du cardinalat qui est remis à chaque nouveau cardinal par le pape en consistoire.

    Sa forme traditionnelle consiste en un cercle d'or muni d'un saphir.

    Sous sa ligature sont gravées les armes du pape qui crée le cardinal.

    Anneau doctoral

    Les docteurs des universités pontificales légitimement créés ont le droit de porter l’anneau en dehors des fonctions liturgiques.

    Semblable à celui des évêques, avec une pierre précieuse, il est souvent gravé aux armes de l'université.

    Anneau du pêcheur

    L'anneau du pêcheur est un propre au Pontife romain. Il représente, dans un cartouche de forme ovale ou ronde, l'apôtre Pierre assis dans une barque à un aviron, jetant un filet. En exergue est gravé le nom du pape.

    Sous la plaque, sont gravés le nom du majordome de la Maison pontificale, qui l'a fait réaliser, des graveurs et du joaillier des palais apostoliques.

    Anneau pastoral

    L'anneau pastoral est porté à l'annulaire de la main droite par les évêques et les abbés.

    Il symbolise l'union de l'évêque à son Église particulière et celle de l'abbé à son monastère.

    Le chaton de l'anneau des évêques était souvent formé autrefois par une améthyste ovale entourée de brillants ; celui des abbés et des simples prélats qui y avaient droit (protonotaires apostoliques) ne comportait qu'une seule pierre.

    De nos jours, il adopte des formes assez variées et ne comporte plus systématiquement de pierre précieuse.

    Anneau pontifical

    L'anneau utilisé dans les cérémonies pontificales (messe, vêpres, Salut,...) était orné d'une pierre plus grosse et était suffisamment large pour que le pontife puisse le passer par dessus les gants liturgiques, dont l'usage n'est plus obligatoire depuis la simplification des rites pontificaux consécutive au Concile Vatican II.

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