• Ambon

     
     

    Ambon

     

    Ambon

     

    En religion, l'ambon, du grec άναβαινειν (anabainein) : monter, est le pupitre placé à l'entrée du chœur dans une église et où est posé le lectionnaire ou la Bible.

    Il désigne aussi une tribune fixe d’où sont lus les textes sacrés. Il sert à poser des livres saints et comme appui lors de la prêche

    Histoire

    À l'origine, il s'agit d'une petite tribune à l'entrée du chœur de certaines églises byzantines et médiévales : cela correspond au mot grec ambôn qui signifie « bord relevé » ou « saillie ».

    Il fut parfois remplacé au XIIIe siècle par le jubé. Il perdit de son importance au profit de la chaire.

    Aujourd'hui, il a retrouvé son rôle (sous forme de simple lutrin) grâce à la sonorisation (micros et des haut-parleurs) qui rend la chaire inutile.

    L'ambon pouvait servir, au Moyen Âge, pour la lecture ou pour la prédication.

    Par contre la chaire n'était utilisée que pour la prédication.

    L'usage de l'ambon vient du besoin d’un endroit d’où le lecteur soit vu et entendu lors des lectures.

    L'ambon est toujours surélevé par rapport aux fidèles, mais il ne l'est pas forcément par rapport au sanctuaire.

    L'usage de l'ambon varie : dans la liturgie orientale une grande partie de l'office se déroule sur l'ambon, tandis qu'en Occident il n'est utilisé qu'au moment des lectures.

    Certains ambons possèdent deux escaliers d'accès, cela est fait pour la liturgie processionnaire.

    Le diacre, les sous-diacres et les acolytes vont en procession jusqu'à l'ambon.

    Arrivés à l'ambon, les acolytes attendent en bas, les sous-diacres et le diacre montent à l'ambon.

    Enfin les sous-diacres redescendent et seul le diacre reste pour la lecture.

     

    Lorsque dans un édifice on a deux ambons, celui de droite est utilisé pour les épitres et celui de gauche pour les évangiles.

     

    « La dignité de la parole de Dieu requiert qu'il y ait dans l'église un lieu appproprié d'où elle est annoncée et vers lequel se tourne spontanément l'attention des fidèles durant la liturgie de la Parole » énonce la Présentation générale du Missel Romain qui ajoute « Il convient généralement que ce lieu soit un ambon stable et non un pupitre mobile ».

    Source